Prix Maeterlinck de la Critique : le palmarès 2025.
Depuis 1952, les Prix Maeterlinck de la Critique récompensent le meilleur d’une saison en arts de la scène en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces récompenses uniques en Belgique francophone souhaitent mettre à l’honneur spectacles, metteur·e·s en scène, acteur·rice·s, auteur·rice·s scénographes et technicien·ne·s.
PARSIFAL (Wagner) : un flot d’images vidéo encombre un flux de voix superbes dont un Parsifal transcendant.
Il fut un temps à l’Opéra des Flandres, le Parsifal de Wagner était donné régulièrement à Pâques puisque ce drame sacré peuplé de chevaliers du Saint Graal illustre « l’enchantement du vendredi saint ». L’avant-dernière version vue en 2019, due à Tatjana Gürbaca,
FALSTAFF de Verdi à La Monnaie: rire décalé, rythme et poésie. Le duo Pelly/Altinoglu fonce, nuance et gagne.
Ce n’est pas l’œuvre la plus fréquemment jouée de Verdi, faute sans doute de « grands airs » qui emportent le public au paradis. Mais c’est la dernière d’un génie de 80 ans qui a bâti son succès sur des dizaines de
Prix Maeterlinck de la Critique : la moisson des nominé·e·s 2025
Depuis 1952, les Prix Maeterlinck de la Critique récompensent le meilleur d’une saison en arts de la scène en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces récompenses uniques en Belgique francophone souhaitent mettre à l’honneur spectacles, metteur·e·s en scène, acteur·rice·s, auteur·rice·s scénographes et technicien·ne·s.
La Monnaie, saison 2025-26. La prudence financière au volant d’une saison de transition.
Surprise à la conférence de presse de saison : Christina Scheppelmann sera bien Intendante (directrice générale et artistique) à partir du 1er juillet 2025. Mais le programme de saison, parle d’un « trait d’union » entre Peter et Christina liant la mi-parcours de la saison 2025-26.
« I Grotteschi ». La musique sublime de Monteverdi transcendée par Leonardo García-Alarcón.
C’est un des caprices audacieux du patron de La Monnaie, Peter de Caluwe : à partir de plusieurs opéras d’un même compositeur offrir une perspective contemporaine sur des œuvres fétiches du répertoire. Bastarda (2023) faisait le portrait d’Elisabeth 1ère d’Angleterre à
« Fanny et Alexandre » à l’opéra : Bergman ressuscité avec une force tranquille.
Ingmar Bergman aurait aimé cette adaptation de son œuvre à l’opéra. Curieusement ce fou de musique classique n’a produit qu’un chef d’œuvre d’opéra filmé, une Flûte enchantée (1975) sublime, rythmée par le regard d’une petite-fille émerveillée. En choisissant le point
« IPHIGENIE EN TAURIDE » (GLUCK) : la querelle des Atrides projetée en Ukraine. Trois voix superbes.
Les déchirements meurtriers de la famille des Atrides lors de la guerre de Troie, portés par Eschyle, Euripide et Sophocle ont inspiré à Gluck deux opéras dont Iphigénie en Tauride. Ce drame mythologique, métaphore de haines intra-familiales meurtrières, est aussi
Peter de Caluwe, un trajet d’audace et d’harmonie
ENTRETIEN / Personnalité phare du monde de l’opéra, Peter de Caluwe a dirigé La Monnaie pendant 18 ans. Après trois mandats de six ans, il passera le flambeau, en 2025, à Christina Scheppelmann et signe donc sa dernière saison. L’occasion d’un
Le « Siegfried » de Wagner, un ado anxieux et révolté. Une incarnation transcendante du ténor Magnus Vigilius.
A La Monnaie, la mise en scène de Pierre Audi, réalisée en cinq mois, suite au départ de Romeo Castellucci en avril, tient du miracle. Parvenir en si peu de temps à donner clarté et cohérence aux deux derniers volets du