Aix-en-Provence 2023. « Wozzeck » d’Alban Berg. Les deux Simon, McBurney & Rattle, nous emmènent au paradis.*****
Pour explorer l’enfer décrit dans le Wozzeck de Berg il y a deux voix royales : soit on part de la révolution atonale de la partition et de l’expressionisme pictural des années 1920, soit on remonte au romantisme originel du
Festival d’Aix-en-Provence 2023. « Cosi fan tutte » de Mozart, revu par Dmitri Tcherniakov. La revanche de Despina.
Avec Dmitri Tcherniakov à la mise en scène on sait d’avance que l’œuvre de répertoire proposée va passer un mauvais quart d’heure. En tout cas subir un changement d’angle radical. Dans le Cosi présenté à l’Archevêché la thèse est explicite :
Aix-en-Provence 2023. Le punch d’Ostermeir transcende « L’opéra de quat’sous » de Weill/Brecht.
On avait un peu peur de cet Opéra de quat’sous en français, par les sociétaires de la Comédie-Française, pour inaugurer le 75è anniversaire du Festival d’Aix-en-Provence. Ça faisait, a priori, un peu beaucoup de solennité à la française pour un
Aix-en-Provence 2018. » La Flûte enchantée » (Mozart) et » Didon et Enée » de Purcell. Des plaisirs à géométrie variable.
L’enchantement vient évidemment de la " Flûte " de Simon McBurney, reprenant un succès de 2014. Et la déception de " Didon et Enée " confiée à un disciple de Patrice Chereau, Vincent Hughet. " La Flûte enchantée ", version McBurney : humour british sur conte de fées
Festival d’Aix-en-Provence. » Seven Stones » d’Ondrej Adamek, la deuxième bonne surprise 2018***
Pour sa dernière année à la tête du Festival d’Aix-en-Provence, Bernard Foccroulle a misé, entre autres, sur une création contemporaine longtemps retardée, pour des raisons budgétaires : " Seven stones " du jeune compositeur tchèque Ondrej Adamek sur un livret de l’Islandais Sjön,
Aix-en-Provence 2018. « Ariane à Naxos » de R. Strauss, plombée par une mise en scène décevante de Katie Mitchell.
"Ariane à Naxos", un des chefs d’œuvres, hyper délicats de Richard Strauss qui joue sur des équilibres fragiles et sur deux tableaux au moins : l’amour est-il une tragédie ou une comédie ? L’une et l’autre, oui, mais dans quel ordre on
Aix-en-Provence/La Monnaie. ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale. ****
Première ce soir à La Monnaie du dernier opéra de Philippe Boesmans, qui a triomphé cet été au Festival d’Aix-en-Provence. Voici ma critique de juillet. Seuls changements de cette série bruxelloise : l’orchestre de la Monnaie (et pas le Klangforum
Festival Aix-en-Provence 2018 : la dernière saison de Bernard Foccroulle recentré sur d’autres passions.
Bernard Foccroulle a présenté sa dernière saison comme directeur du Festival d’Aix -en-Provence. Rien ne l’obligeait à la retraite mais il a d’autres ambitions passionnantes à développer comme il nous l’explique ci-dessous. La saison prochaine le verra semblable à lui-même
Aix-en-Provence 2017. ‘The Rake’s Progress’ (Stravinski), un kaléidoscope follement dynamique, signé Simon McBurney.
En 1913, Stravinski déchirait le siècle avec un ‘Sacre du Printemps’ iconoclaste, scandaleux, porteur d’avenir. En 1951 son ‘Rake’s Progress’ (La carrière d’un libertin) conclut sa période classique, ‘passéiste’, par un hommage à Mozart (Don Giovanni) et au XVIII è
Festival d’Aix-en-Provence: ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale.
Après un " Au monde " très sombre, huis clos terrifiant sur la famille, la collaboration entre Philippe Boesmans et Joël Pommerat se poursuit par un ‘roman d’initiation’ devenu conte de fée mythique: ‘Pinocchio’. Critique:**** Une pièce de théâtre décapante. Joël Pommerat nous