« Carnage ». Un beau tableau d’une jeunesse larguée.
"Carnage" de Clément Goethals et Hélène Beutin confirme une tendance fréquente cette saison : de belles scénos, de belles lumières mais un texte inégal, souvent issu d’un travail collectif. Pourtant le sujet, le portrait d’un groupe de jeunes enragés, est un
« Ton joli rouge gorge ». Une utopie comique dans un monde transgenre.
Depuis le surprenant "J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie", l’épatante Clinic Orgasm Society met en scène un/des couple(s), se posant des problèmes de couple/genre sur le mode du conte burlesque, à 1000 lieues du réalisme. Surtout pas
« Des caravelles et des batailles ». L’humour du carnage.Fort, drôle, raffiné. ****
Présentes brièvement au Festival de Liège en février 2019, sélectionné par le Théâtre des Doms à Avignon en juillet, les "Caravelles" sont reprises au Petit Varia de ce soir 14 janvier au 1er février. A ne pas rater ! Voici ma
« Le Roman d’Antoine Doinel ». Truffaut/Doinel/Laubin. Autoportraits en écho. Virtuose, drôle, délicieux. ***
Ça fait longtemps qu’il le porte, Antoine Laubin, son Truffaut chéri, à la fois anachronique et contemporain. Pour ceux qui, comme moi, ont connu comme un bonheur la "nouvelle vague" du cinéma français à ses débuts, Antoine Doinel, l’éternel ado
« Desperado » (Tristero/Enervé). 4 cow-boys en manque de reconnaissance. 4 clowns irrésistibles ***
Bruits de bottes dans le noir, flash soudain de lumière sur quatre mecs aux costumes rutilants de cow-boys flambant neufs. Action ? On est parti pour "La chevauchée fantastique" ou le "Rio Grande" ? Ciel, John Wayne ressuscité ? Pas vraiment. Figé dans
» WaW [ We are Women] » (T.Smits).Une parodie musicale réussie sur le féminin/masculin***
Depuis plus de 25 ans Thierry Smits tient la corde. Ou plutôt les cordes d’un talent multiforme exaltant le corps masculin sur le mode lyrique ou parodique, poétique ou polémique. Poésie de la mort dans " Corpse ", " Cyberchrist " et surtout " Eros
‘Retour à Reims’ et ‘Botala mindele’. Racisme et sexualité : la couleur de la rentrée.
L’un vient de sortir cette semaine au Varia, Retour à Reims. L’autre, "Botala Mindele", achève un périple de 3 semaines au Poche accueillant le Rideau de Bruxelles. " Retour à Reims , sur fond rouge":*** Stéphane Arcas, petit gars de Lot-et-Garonne,
Piemme, l’ouragan de la saison : trois pièces, trois metteurs en scène, trois théâtres. De Mai 68 à l’extrême droite. Décalé, actuel, sensible.
J.M Piemme, c’est une légende belge, pardon, liégeoise, de notre théâtre. Incroyablement prolifique, à la fois savant et populaire, mêlant gouaille et réflexion sur des thèmes souvent politiques. Trois théâtres, le Varia, les Tanneurs et les Martyrs unissent leurs forces
« Hyperlaxe »(Compagnie Te Koop).Eloge de la fragilité créatrice.
C’est le genre de spectacle qui vous réchauffe le cœur à la manière de l’Auvergnat de Brassens "qui sans façon m’a donné .quatre bouts de bois, quand dans ma vie il faisait froid…Et dans mon âme il brûle encore à
« Un faible degré d’originalité »: un titre austère pour un spectacle très drôle.
Critique : *** Un grand escogriffe, Antoine Defoort, parfois calme, réfugié derrière deux micros, ou agité de fièvre démonstrative, nous confie sa passion pour les " Parapluies de Cherbourg " de Jacques Demy, qu’il voudrait adapter au théâtre. Et de nous