« Trois sœurs » (Tchékhov). Une famille dépressive plongée dans la dynamique de Christophe Sermet. Vibrant, fringant, généreux. ***
Il y a un style, une « griffe » Christophe Sermet qui depuis Vendredi jour de liberté d’Hugo Claus en 2005 à ces Trois sœurs de Tchékhov choisit dans le répertoire, fin XIXe siècle ou contemporain, des textes forts, centrés sur les
« Des caravelles et des batailles ». L’humour du carnage. Le dernier! ****
Des « Caravelles et des batailles » dernière ! Créées en février 2019 au Festival de Liège, les « Caravelles » sont reprises cette semaine au Théâtre des Martyrs du mardi 8 au vendredi 11 novembre.NB : Jules Puibaraud, dans ce spectacle, est lauréat du meilleur
PRIX MAETERLINCK DE LA CRITIQUE: 70 ans d’existence et le palmarès 2022
C’était un bien beau moment le lundi 31 octobre au Théâtre des Martyrs pour la proclamation des lauréats 2022 de nos Prix, pour la première fois en « live » depuis 2019 (le palmarès complet ci-dessous). L’élégance de Valérie Bauchau à la
« L’avenir dure longtemps ». Althusser, le vertige d’une folie meurtrière ****
REPRISE (un succès non-stop depuis 4 ans ,Prix de la Critique 2016, meilleur seul en scène.) Voici mon compte rendu (janvier 2016) de la performance "terrifiante" d’Angelo Bison. Passé par les Doms à Avignon, repris à Poème 2. Une œuvre qui vous
Aux Martyrs, reprise de « 14 juillet » de Fabrice Adde ***
Le "14 juillet" de Fabrice Adde, c’est une boîte à surprises à commencer par le titre qui semble annoncer un jour de fête alors qu’il s’agit du cauchemar d’un acteur qui "dit faux" tout en "jouant vrai". Fabrice Adde raconte des énormités sur son producteur
» Les frères ennemis » de Racine. Un beau clair-obscur sur la folie du pouvoir. ***
C’est un fameux pari que risque Philippe Sireuil en confiant à un jeune metteur en scène suisse, Cédric Dorier, le soin de mettre en scène la première pièce de Racine, rarement jouée. Or l’obstacle initial, faire chanter l’alexandrin dans notre
» Bruxelles, printemps noir » (J.M.Piemme): une symphonie grinçante, une architecture lumineuse de Philippe Sireuil ***
En trente ans de carrière et 60 pièces à son actif, Jean-Marie Piemme a abordé tous les thèmes et pratiqué tous les styles, avec une prédilection et un franc succès pour des dialogues philosophico-politiques, entre Brecht et Diderot. " Toréadors " ou
‘Mademoiselle Julie’ de Strindberg : une belle folie, musicale, lumineuse. Avec trois acteurs accordés dans leurs dissonances. ***
‘Mademoiselle Julie’ c’est, au départ, un drame naturaliste d’un auteur réputé misogyne, qui montre ‘l’inconduite ‘de Julie, la fille d’un comte séduisant son domestique, sous les yeux de la servante Kristine, amante du domestique. Une pièce tellement scandaleuse en cette
« Reflets d’un banquet » : Platon réécrit (par Pauline d’Ollone) pour le bonheur du théâtre ****
Le Théâtre des Martyrs a la bonne idée de reprendre un spectacle audacieux que Pauline d’Ollone consacrait au " Banquet " de Platon, au Théâtre de la Vie. Une des 3 meilleures ‘découvertes’ aux Prix de la Critique 2016. Au
Piemme, l’ouragan de la saison : trois pièces, trois metteurs en scène, trois théâtres. De Mai 68 à l’extrême droite. Décalé, actuel, sensible.
J.M Piemme, c’est une légende belge, pardon, liégeoise, de notre théâtre. Incroyablement prolifique, à la fois savant et populaire, mêlant gouaille et réflexion sur des thèmes souvent politiques. Trois théâtres, le Varia, les Tanneurs et les Martyrs unissent leurs forces