Opéra de Paris. » Balanchine, Teshigawara, Bausch ». La force de Stravinsky et le génie de Pina Bausch : fascinant. ****
Le Ballet de l’Opéra de Paris raffole des soirées composées où il peut user du répertoire et proposer des nouveautés. Une soirée dominée par la musique, de Stravinsky à Pekka Salonen, et le répertoire, de Balanchine à Pina Bausch. Qui a
Bryn Terfel en ‘Falstaff’ (Verdi): puissance et nuances vocales, élégance de l’acteur. Une délicieuse comédie sociale. ***
L’Opéra de Paris, comme tous les opéras du monde, alterne créations et reprises. Le ‘Falstaff’ de Dominique Pitoiset (1999, déjà repris en 2013) pourrait paraître " daté " dans son inspiration ‘classique’. S’il se moque des effets de mode il
Opéra de Paris. ‘Don Carlos’ (Verdi): une version française, d’origine. Des interprètes fabuleux. Warlikowski tout en intériorité : une belle surprise ****
Le public parisien a un rapport schizophrénique au metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski. Quand il encombre certains opéras de digressions baroques et d’images gays, c’est la bronca. Et quand il creuse un sillon qui vise l’intériorité de l’œuvre il
« Reflets d’un banquet » : Platon réécrit (par Pauline d’Ollone) pour le bonheur du théâtre ****
Le Théâtre des Martyrs a la bonne idée de reprendre un spectacle audacieux que Pauline d’Ollone consacrait au " Banquet " de Platon, au Théâtre de la Vie. Une des 3 meilleures ‘découvertes’ aux Prix de la Critique 2016. Au
« Trois Sœurs » à Paris, venues de Russie, sourdes-muettes. Et ça roule ! Petit génie à découvrir : Timofeï Kouliabine.****
Tchékhov, un marqueur de génie. En moins de 2 semaines, j’ai vu double, avec le même bonheur : à Bruxelles, "trois sœurs", importées du Brésil par Christiane Jatahy, qui élimine toute la famille et focalise sur les gamines, en version
Sidi Larbi Cherkaoui (‘L’Oiseau de Feu’) partage l’affiche avec Edouard Lock et Crystal Pite. Brillant et généreux.***
C’est devenu sa marque de fabrique: depuis qu’il partage la codirection de l’Opéra-Ballet Vlaanderen avec Aviel Cahn, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui poursuit avec méthode un objectif : porter les acquis de la troupe flamande, axée sur le répertoire classique,
‘Retour à Reims’ et ‘Botala mindele’. Racisme et sexualité : la couleur de la rentrée.
L’un vient de sortir cette semaine au Varia, Retour à Reims. L’autre, "Botala Mindele", achève un périple de 3 semaines au Poche accueillant le Rideau de Bruxelles. " Retour à Reims , sur fond rouge":*** Stéphane Arcas, petit gars de Lot-et-Garonne,
Urgence : chef d’œuvre. 3 sœurs de Tchékhov, égarées au Brésil. Drôles et tragiques. Théâtre et cinéma. Le bonheur. ****
Je ne suis pas un agent de publicité théâtrale mais un passionné de théâtre et de cinéma, entre autres. Et il vous reste 2 jours pour partager mon enthousiasme… ou me maudire ! De quoi s’agit-il ? D’un chef d’œuvre
‘Miranda’, à l’Opéra Comique : une parole féministe (Katie Mitchell) interrogea ‘La Tempête’ de Shakespeare. Dans l’émotion de Purcell.
La Britannique Katie Mitchell remodèle le répertoire théâtral et ‘opératique’ depuis plusieurs années avec une intelligence pointue, une conviction féministe bien ancrée et des moyens modernes de toucher le public en profondeur. Découverte, en milieu francophone, au Festival d’Avignon en
« AMOR ». Entre vie et mort, une illumination dansée. Jaco (Van Dormael) met en scène Michèle Anne (De Mey).
Impressions d’une générale. Dans "Cold Blood", le deuxième spectacle du duo Jaco / Michèle Anne, interrogation mêlée d’humour sur la vie et la mort, on voyait la danseuse "réelle" couchée et l’image de son corps flottant dans l’espace sur grand écran.