FALSTAFF de Verdi à La Monnaie: rire décalé, rythme et poésie. Le duo Pelly/Altinoglu fonce, nuance et gagne.
Ce n’est pas l’œuvre la plus fréquemment jouée de Verdi, faute sans doute de « grands airs » qui emportent le public au paradis. Mais c’est la dernière d’un génie de 80 ans qui a bâti son succès sur des dizaines de
« The Turn of the screw » de Britten. Fantômes et fantasmes interrogent l’innocence des enfants. Bouleversant. ****
En 1898, le plus britannique des écrivains américains, Henry James, publiait The Turn of the screw, une nouvelle insinuant la présence de deux dangereux fantômes pervertissant deux orphelins dans un manoir perdu, sous les yeux impuissants de leur gouvernante. Ce thème « gothique »