Darius, Stan & Gabriel contre le Monde Méchant » de Claude Schmitz. Superbe fresque à voir d’urgence***
Vu aux Halles de Schaerbeek en 2015 repris aux Halles ces jeudi 23 et vendredi 24 février Ci-dessous mon " éloge de la scéno " récompensée par une nomination aux Prix de la Critique 2016 sur le site Les Prix de
Opéra de Paris. « La Flûte enchantée », m.e.s de Robert Carsen. Une élégance consensuelle.
Le charme, et parfois la limite, des mises en scène de Robert Carsen, c’est qu’elles partent d’une idée simple qui donne une sorte d’évidence à l’ensemble. A l’école de la BD, il serait plutôt du côté de la " ligne
Etudes (« The Elephant in the room »),m.e.s de Françoise Bloch : épure et caricature ***
Ca commence en douceur avec Benoît Piret qui s’excuse à l’avance d’être " didactique " et de prendre un sujet bizarre, austère : comment on confectionne une loi. En même temps il annonce des " surprises inouïes " dans ce
Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
Opéra de Paris et UGC/Opéra (16/02) « Cosi fan tutte » : A.T De Keersmaeker radicale, entre mélancolie et humour ***
Rien de plus simple, à première vue, que de mettre en scène " Cosi fan tutte " de Mozart : sur le fond, entre marivaudage et vaudeville, deux femmes hésitent à tromper leurs amoureux, partis à la guerre et qui
‘Tabula Rasa’de Violette Pallaro. »Famille tu nous les casses ! » ***
C’est une première création prometteuse de Violette Pallaro, sur un sujet inépuisable et casse-gueule, parce que trop souvent traité: la famille. Mais une scéno simple et intelligente de Vincent Lemaire met en valeur le texte de la metteuse en scène/autrice
‘Laïka’, la clocharde de l’espace ou le Christ (à nouveau) ressuscité. Murgia superstar. ****
Mi-Christ, mi-clochard, mi-migrant, sorti du bar à péquet pour témoigner de la misère du monde, voici David Murgia, récitant au débit vertigineux, en dialogue ironique avec Dieu, sous l’œil d’un St Pierre accordéoniste. L’image de cet acteur inouï force le
Aviel Cahn, directeur d' » Opera Vlaanderen » : une ambition affichée.
Aviel Cahn, directeur de l’ " Opera Vlaanderen " (auparavant " Vlaamse Opera ") depuis 2008 a, comme on dit, les moyens de ses ambitions. Et il le fait savoir, notamment dans l’interview ci-dessous où il pose son institution en
» Moi, Pirandello « . La jalousie, la vie, la mort. Un parcours raffiné et drôle, signé J.C Berutti. ***
Critique : Ca se dispute ferme dans les coulisses du théâtre, puis surgit un chef de troupe assez pitoyable qui va lier les quatre " sketches " qui vont suivre, où il jouera aussi le rôle ingrat de l’amant, réel ou
Opéra de Paris : Ivo Van Hove et Ann Teresa De Keersmaker à l’honneur pour la saison 2017-18
Avec un budget de plus de 200 millions d’euros pour deux salles (Bastille, Garnier), dont près de la moitié financé par des subventions publiques et le reste par le mécénat et la billetterie, l’Opéra de Paris a des moyens énormes