» Les Bas-fonds » (Gorki/Ruëll). Le nez dans le cambouis social, les pauvres, ces invisibles honteux. ***
Au départ il y a un texte pré-révolutionnaire de Maxime Gorki, le futur chantre de la Révolution soviétique. Une exploration des "bas-fonds " russes au temps des tsars, au début du XXè siècle. Avec une intrigue à la Victor Hugo ménageant
« Desperado » (Tristero/Enervé). 4 cow-boys en manque de reconnaissance. 4 clowns irrésistibles ***
Bruits de bottes dans le noir, flash soudain de lumière sur quatre mecs aux costumes rutilants de cow-boys flambant neufs. Action ? On est parti pour "La chevauchée fantastique" ou le "Rio Grande" ? Ciel, John Wayne ressuscité ? Pas vraiment. Figé dans
» Les frères ennemis » de Racine. Un beau clair-obscur sur la folie du pouvoir. ***
C’est un fameux pari que risque Philippe Sireuil en confiant à un jeune metteur en scène suisse, Cédric Dorier, le soin de mettre en scène la première pièce de Racine, rarement jouée. Or l’obstacle initial, faire chanter l’alexandrin dans notre
« La maison des morts » (Janacek). Un concentré de haine, tempéré d’humour par Warlikowski l’écorché. ***
A la brève exception d’une prostituée, voici un opéra sans femme, centré sur un groupe de prisonniers en état de haine quasi permanente. "La maison des morts" de Janacek n’a pas d’intrigue centrale mais offre un chapelet de petits récits
« Ithaque » (Christiane Jatahy), fort conceptuel. « Looking at the ceiling », un « song play » rafraîchissant (John Adams).
Tout le monde sait que Pénélope fait et défait une tapisserie pendant les 10 ans d’absence Ulysse, pris par la guerre de Troie puis par les charmes de la nymphe Calypso. Pénélope déploie une stratégie de reine au foyer pour
« Giselle », ballet romantique revu par Akram Khan. Un clair-obscur visionnaire sur le monde des migrants. ****
"Giselle", c’est la mère de tous les ballets romantiques, la belle histoire triste d’une jeune paysanne (Giselle) séduite par un aristocrate, Albrecht. Dénoncée par son amoureux le garde-chasse Hilarion elle en meurt et entre au royaume des Wilis. La vindicative
Reprise : Achille « Antihéros ». L’autoportrait de Ridolfi caricature en douceur le monde du cinéma. Délicieux. ***
Achille Ridolfi passe régulièrement du théâtre, sa formation de base, au cinéma où il a remporté un Magritte en 2014 (jeune espoir dans le film de Vincent Lannoo " Au nom du père ", sur la pédophilie dans l’Eglise). Fin observateur des
Reprise : Etes-vous Esclave (de l’Amour, du Net, du Pouvoir) ? Le théâtre (drôle) de Pauline d’Ollone vous libère! ***
"Où suis-je ? qu’ai-je fait ?" interroge une jeune Française de Bruxelles, déjà auteure d’une adaptation subtile du "Banquet" de Platon. Pauline d’Ollone adore la philo et les idées mais vécues et servies à point par un quatuor d’acteurs complices qui jonglent
Deux découvertes au Théâtre » Le Public » : Pierre Martin et Laure Chartier.
Dans " Une vie sur mesure " Pierre Martin achève ce soir une très belle série de 6 semaines où sa virtuosité à la batterie n’a d’égale que sa manière irrésistible de nous faire entrer en douceur dans le monde de l’autisme.