Avignon 2018. « Joueurs, Mao II, Les Noms » (Don DeLillo). Une « folie » théâtrale grandiose (et touffue) de J. Gosselin ***
Dans un entretien, rarissime, paru dans le Nouvel Obs de juin 2014, Dan DeLillo avoue :" Je ne pense pas que mes livres auraient pu exister dans un monde qui n'aurait pas connu l'attentat qui a tué Kennedy. En le tuant,
Avignon 2018. « Thyeste ». La barbarie des origines à la sauce éloquence. Un beau « pop opéra », plébiscité par le public
C’est une des plus horribles histoires charriées par l’Antiquité gréco-romaine qui ne manque ni de sang et de crimes ni dans son histoire ni dans sa mythologie. Thyeste mangeant ses propres enfants coupés en morceaux par son jaloux de frère,
Aix-en-Provence 2018. « Ariane à Naxos » de R. Strauss, plombée par une mise en scène décevante de Katie Mitchell.
"Ariane à Naxos", un des chefs d’œuvres, hyper délicats de Richard Strauss qui joue sur des équilibres fragiles et sur deux tableaux au moins : l’amour est-il une tragédie ou une comédie ? L’une et l’autre, oui, mais dans quel ordre on
La ruée des Belges sur le OFF en Avignon..Un nouveau lieu: Episcène. Un inattendu: Bab Marrakech
Le Festival d’Avignon OFF c’est une vitrine culturelle et commerciale où les productions francophones viennent s’exposer en espérant une tournée en France ou … en Belgique. Des milliers de programmateurs y circulent et depuis 2002 le Théâtre des Doms est subventionné
Opéra de Paris. » Balanchine, Teshigawara, Bausch ». La force de Stravinsky et le génie de Pina Bausch : fascinant. ****
Le Ballet de l’Opéra de Paris raffole des soirées composées où il peut user du répertoire et proposer des nouveautés. Une soirée dominée par la musique, de Stravinsky à Pekka Salonen, et le répertoire, de Balanchine à Pina Bausch. Qui a
Opéra de Paris. ‘Don Carlos’ (Verdi): une version française, d’origine. Des interprètes fabuleux. Warlikowski tout en intériorité : une belle surprise ****
Le public parisien a un rapport schizophrénique au metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski. Quand il encombre certains opéras de digressions baroques et d’images gays, c’est la bronca. Et quand il creuse un sillon qui vise l’intériorité de l’œuvre il
« Trois Sœurs » à Paris, venues de Russie, sourdes-muettes. Et ça roule ! Petit génie à découvrir : Timofeï Kouliabine.****
Tchékhov, un marqueur de génie. En moins de 2 semaines, j’ai vu double, avec le même bonheur : à Bruxelles, "trois sœurs", importées du Brésil par Christiane Jatahy, qui élimine toute la famille et focalise sur les gamines, en version
Aix-en-Provence/La Monnaie. ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale. ****
Première ce soir à La Monnaie du dernier opéra de Philippe Boesmans, qui a triomphé cet été au Festival d’Aix-en-Provence. Voici ma critique de juillet. Seuls changements de cette série bruxelloise : l’orchestre de la Monnaie (et pas le Klangforum
Festival Aix-en-Provence 2018 : la dernière saison de Bernard Foccroulle recentré sur d’autres passions.
Bernard Foccroulle a présenté sa dernière saison comme directeur du Festival d’Aix -en-Provence. Rien ne l’obligeait à la retraite mais il a d’autres ambitions passionnantes à développer comme il nous l’explique ci-dessous. La saison prochaine le verra semblable à lui-même
Avignon 2017 :’De Meiden’ (‘Les Bonnes’) de Jean Genet, m.e.s. Katie Mitchell. Une perversité si chic.
Critique *** De Katie Mitchell, on a des souvenirs éblouis. Au Festival d’Aix-en-Provence où elle a monté un inoubliable ‘Written on skin’ de George Benjamin (2012) ou une ‘Pelleas et Mélisande’ de Debussy, sensuel, étrange, féministe. Ici même à Avignon, en