Avignon 2018. « La Manufacture » : plus internationale que belge
Pascal Keiser, ingénieur de formation et spécialiste reconnu dans les projets entre culture et numérique a joué un rôle important à Mons dans ce cadre de "TechnocIté " et de Mons 2015. Mais depuis 2001, sous diverses formes managériales il dirige aussi dans le Off
« Les choses qui passent » : un Requiem hollandais (Couperus/Ivo Van Hove). Secrets de famille et désirs frustrés. Bouleversant. Essentiel. ****
Ivo Van Hove, multirécidiviste de la scène avignonnaise (et internationale) avait frappé fort en 2016,en installant une adaptation des "Damnés" de Visconti en pleine Cour d’Honneur. Quoi ! du cinéma dans le temple de Jean Vilar ! Ciel ! des acteurs de la
Avignon 2018 /Danse. « Story water » en Cour d’Honneur. Un beau risque…inachevé. ***
Il y a eu hier soir une belle prise de risque en Cour d’Honneur avec "Story Water", mettant la musique contemporaine (Pierre Boulez, le mathématicien et Rebecca Saunders, la révoltée) au centre d’une heure austère et passionnante. L’Ensemble Modern, une
Avignon 2018/ Danse. Sasha Waltz (« Kreatur ») et François Chaignaud (« Romances inciertos »). Un grand enfer, un petit paradis, deux grands bonheurs.
Difficile de comparer la troupe de la grande dame percutante, Sasha Waltz (et ses moyens immenses) et le soliste François Chaignaud plongé dans l’Espagne profonde, archaïque et moderne. A part que, chacun(e) dans leur genre, ils/elles ont un " monde " et
« West Side Story » « revu » par Ivo Van Hove et Anne-Tersa De Keersmaecker. Une demi-surprise.
Ivo Van Hove est l’auteur à Avignon d’une splendide méditation sur la "prison familiale" et le désir bridé "Les choses qui passent", de Louis Couperus, où la musique joue un rôle essentiel. Nous y reviendrons. Lors d’une conférence de presse
« La Reprise » de Milo Rau : « Avignon KO debout ». Revue de presse et impressions ****
Après la première en mai à Bruxelles, dans le cadre du KFDA, le spectacle de Milo Rau a évolué dans sa version avignonnaise. "Le plus grand moment du festival" affirme Armelle Héliot du Figaro. Un "spectacle contestable" tonne Brigitte Salino
Avignon 2018. « Joueurs, Mao II, Les Noms » (Don DeLillo). Une « folie » théâtrale grandiose (et touffue) de J. Gosselin ***
Dans un entretien, rarissime, paru dans le Nouvel Obs de juin 2014, Dan DeLillo avoue :" Je ne pense pas que mes livres auraient pu exister dans un monde qui n'aurait pas connu l'attentat qui a tué Kennedy. En le tuant,
Avignon 2018. « Thyeste ». La barbarie des origines à la sauce éloquence. Un beau « pop opéra », plébiscité par le public
C’est une des plus horribles histoires charriées par l’Antiquité gréco-romaine qui ne manque ni de sang et de crimes ni dans son histoire ni dans sa mythologie. Thyeste mangeant ses propres enfants coupés en morceaux par son jaloux de frère,