A LA MONNAIE, « RIVOLUZIONE E NOSTALGIA ». LE JEUNE VERDI SUR LES BARRICADES DE MAI 68. PERCUTANT ET JOUISSIF ***
Peter De Caluwe, directeur de la Monnaie, adore confier les œuvres du répertoire à des iconoclastes patentés comme Warlikowski ou Castellucci. Mais il cultive aussi une autre passion : le « pasticcio », le mélange de plusieurs œuvres sur un thème fort pour
Une « Walkyrie » intériorisée à la Monnaie. Crépusculaire et illuminée. Un Castellucci surprenant***
Romeo le provocant nous avait averti en présentant à l’automne l’ensemble de son Ring wagnérien. Chaque épisode aurait sa logique visuelle et sa dynamique et donc la mise en scène de La Walkyrie n’aurait rien à voir avec celle de L’Or du Rhin. Pari
« Histoire du Tsar Saltane » : un conte pour enfants qui interroge l’autisme. Une reprise triomphale****
Fin juin 2019 ce grand classique de Rimski-Korsakov nous avait bouleversé. L’émotion demeure intacte quatre ans plus tard. Cette œuvre rarement jouée en Belgique, très populaire en Russie, est basée sur un conte de Pouchkine aussi emblématique que le « Petit
« L’Or du Rhin ». Les tableaux cruels de Romeo Castellucci illuminent la malédiction de l’anneau d’une beauté fulgurante.
Les mises en scène de Romeo Castellucci, dans leur radicalité assumée, font parfois polémique, comme à la Monnaie en 2018 une « Flûte enchantée » où le maestro substituait son univers esthétique et philosophique puissant et fascinant aux « lumières » mozartiennes. Rien de
LA MONNAIE 23/24. LE RING DE WAGNER AVEC UN TIGRE DANS SON MOTEUR, ROMEO CASTELLUCCI.
Peter de Caluwe, le directeur de La Monnaie, adore donner une couleur à chacune de ses saisons. Le fil rouge de 2023/24 « There will be fate », affirme donc que le destin nous guette mais que rien ne nous empêche de
La Monnaie virtuelle et gratuite : 7 opéras en ligne dès ce 21 mars pour alléger notre solitude
La trilogie Mozart /Da Ponte, objet de polémique, devait être diffusée "live" sur le site européen d’Opera Vision les 19, 21 et 24 mars. La crise coronavirus en a décidé autrement. Peter De Caluwe, Directeur de la Monnaie a décidé de diffuser
« Les Contes d’Hoffmann ». Le Monde est Star, Hollywood est son Roi, Warlikowski son Prophète. ***
Au départ un poète romantique allemand E.T. Hoffman, dont les contes jouent sur le fantastique des situations, l’inquiétante étrangeté des âmes et le romantisme du poète qui noie souvent ses tourments amoureux dans l’ivresse. Critique :*** Puis Jacques Offenbach, après la chute de
Reprise de « Requiem pour L. » de Fabrizio Cassol et Alain Platel à Charleroi danse ***
Au départ, comme l’expliquent ci-dessous Fabrizio Cassol et Alain Platel, il y a non pas une "idée" mais une intuition commune à partager : aborder en douceur le tabou de la mort, au départ du "Requiem" inachevé de Mozart. Une complicité
« Le Silence des Ombres » de Benjamin Attahir. Maeterlinck autrement. Un cadeau de la Monnaie à un jeune compositeur. ***
Il était une fois Maeterlinck, Maurice, francophone des Flandres, promoteur d’un théâtre symboliste porté aux nues par l’avant-garde des années 1890-1920. Debussy lui commanda un livret à partir d’une de ses œuvres, "Pelléas et Mélisande", devenu un opéra unique, sans
« Macbeth Underworld » de Pascal Dusapin. Psychanalyse d’un couple halluciné. Éblouissant ***.
Pour Pascal Dusapin, le compositeur, la Monnaie est une (bonne) habitude depuis 1992… et son premier opéra "Medea Material" mis en scène par Jacques Delcuvellerie. Pour Thomas Jolly, c’est une première et déjà une réussite. Ce metteur en scène français (de