« The Great Yes, The Great No » de William Kentridge. Un opéra de chambre sur l’antifascisme et le colonialisme. Actuel, drôle et sensible.
Artiste pluridisciplinaire surtout connu pour ses mises en scène d’opéra et ses expositions somptueuses, William Kentridge propose à la Fondation Luma à Arles avec la complicité du Festival d’Aix-en-Provence, un spectacle à numéros basé sur un fait historique : la traversée
« MADAME BUTTERFLY » DE PUCCINI. Andrea Breth à la mise en scène et Ermonela Jaho en Cio-Cio-San jouent sur une intense sobriété.
C’est un classique des classiques, beau, stylisé, respectueux de l’art japonais que nous propose Andrea Breth à la surprise générale de ceux qui la connaissent décapante et révolutionnaire des formes. À la Monnaie de Bruxelles, en mai dernier, son interprétation
LES « IPHIGENIE » DE GLUCK A AIX. L’intelligence de Dmitri Tcherniakov et la puissance d’Emmanuelle Haïm.
Le directeur du Festival d’Aix Pierre Audi aime les « coups ». Recréer une œuvre disparue comme le Samson de Rameau, par les complices Raphaël Pichon et Claus Guth, une énorme réussite. Et autre coups risqué : présenter ensemble les deux Iphigénie
Le SAMSON de Rameau ressuscité : le pari audacieux et éblouissant de Raphaël Pichon et Claus Guth à Aix-en-Provence ****
Il fallait le faire, ils l’ont fait : le musicologue et chef d’orchestre Raphaël Pichon et le metteur en scène Claus Guth partagent une passion pour Rameau. Plutôt que de consacrer leurs forces à une nouvelle mise en scène d’une œuvre
Aix-en-Provence 2023. « Wozzeck » d’Alban Berg. Les deux Simon, McBurney & Rattle, nous emmènent au paradis.*****
Pour explorer l’enfer décrit dans le Wozzeck de Berg il y a deux voix royales : soit on part de la révolution atonale de la partition et de l’expressionisme pictural des années 1920, soit on remonte au romantisme originel du
Festival d’Aix-en-Provence 2023. « Cosi fan tutte » de Mozart, revu par Dmitri Tcherniakov. La revanche de Despina.
Avec Dmitri Tcherniakov à la mise en scène on sait d’avance que l’œuvre de répertoire proposée va passer un mauvais quart d’heure. En tout cas subir un changement d’angle radical. Dans le Cosi présenté à l’Archevêché la thèse est explicite :
Aix-en-Provence 2023. Le punch d’Ostermeir transcende « L’opéra de quat’sous » de Weill/Brecht.
On avait un peu peur de cet Opéra de quat’sous en français, par les sociétaires de la Comédie-Française, pour inaugurer le 75è anniversaire du Festival d’Aix-en-Provence. Ça faisait, a priori, un peu beaucoup de solennité à la française pour un
Aix-en-Provence 2018. » La Flûte enchantée » (Mozart) et » Didon et Enée » de Purcell. Des plaisirs à géométrie variable.
L’enchantement vient évidemment de la " Flûte " de Simon McBurney, reprenant un succès de 2014. Et la déception de " Didon et Enée " confiée à un disciple de Patrice Chereau, Vincent Hughet. " La Flûte enchantée ", version McBurney : humour british sur conte de fées
Festival d’Aix-en-Provence. » Seven Stones » d’Ondrej Adamek, la deuxième bonne surprise 2018***
Pour sa dernière année à la tête du Festival d’Aix-en-Provence, Bernard Foccroulle a misé, entre autres, sur une création contemporaine longtemps retardée, pour des raisons budgétaires : " Seven stones " du jeune compositeur tchèque Ondrej Adamek sur un livret de l’Islandais Sjön,
Aix-en-Provence 2018. « Ariane à Naxos » de R. Strauss, plombée par une mise en scène décevante de Katie Mitchell.
"Ariane à Naxos", un des chefs d’œuvres, hyper délicats de Richard Strauss qui joue sur des équilibres fragiles et sur deux tableaux au moins : l’amour est-il une tragédie ou une comédie ? L’une et l’autre, oui, mais dans quel ordre on