« L’œil, l’oreille et le lieu ». Une chorégraphie au cordeau de Michèle Noiret sur le monde fascinant des insectes***
C’est quoi un insecte pour vous ? Moi c’est une guêpe qui m’a piqué au ventre, gamin- l’angoisse toujours présente-, des nuées de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes en Afrique mais aussi ces libellules élégantes aux ailes transparentes et multicolores
« Science-Fictions » de Selma Alaoui. Une fantaisie poétique et parfois comique sur le futur ***
CRITIQUE : Selma Alaoui est une aventurière qui aime se risquer sur des terres inconnues à chaque nouveau spectacle, ici la science-fiction qu’elle avoue mal connaître. Elle en fait des fictions sur la science en compagnie de quatre acteurs/trices eux-mêmes auteurs/trices
Sopro, de Tiago Rodrigues : l’amour du théâtre, une petite musique pleine de grâce ****
Au Théâtre de Liège du 23 au 25 octobre, Sopro, le spectacle du metteur en scène portugais Tiago Rodrigues avait été présenté au Festival d’Avignon en 2017. La critique de juillet 2017 Quand vous pénétrez dans le Cloître des Carmes, un des lieux les plus fascinants
« Carnage ». Un beau tableau d’une jeunesse larguée.
"Carnage" de Clément Goethals et Hélène Beutin confirme une tendance fréquente cette saison : de belles scénos, de belles lumières mais un texte inégal, souvent issu d’un travail collectif. Pourtant le sujet, le portrait d’un groupe de jeunes enragés, est un
« Pays de Danse » 2020 : des parfums forts, portugais, africains, urbains et belges ***
Ce festival bisannuel de danse du Théâtre de Liège est une des bonnes occasions (avec la Biennale de Charleroi Danse et les deux festivals annuels aux Brigittines/Bruxelles) de rassembler des créations internationales de haut niveau et le meilleur de la
« Un Tramway nommé Désir » (Tennessee Williams). Et si on oubliait Marlon Brando ? ***
Tennessee Williams, c’est toute une époque, les années 1950/60, qui nous imprègne encore par les adaptations de son théâtre au cinéma. Des œuvres lourdes d’angoisses existentielles, plongées dans le "Deep South", amplifiées par Broadway et Hollywood. Une esthétique "Actor’s Studio",
« Pour en finir avec la question musulmane » (Rachid Benzine): les « clichés » passés à la moulinette « humour ».
Et si au lieu de subir nos peurs on les affichait pour en "jouer" ? C’est tout l’art du théâtre "comique" d’exposer des énormités (racistes ou pas), des clichés destructeurs (le Musulman, le Juif, le Raciste, l’Homosexuelle,le Communiste) à la lumière
Comment peut-on être « moutouf » ? Double identité belgo-marocaine : une comédie lucide, rythmée, délicieuse ***
C’est une "écriture de plateau" par un "Kholektif", (deux mots "tendance") , d’acteurs qui ont en commun un père (et donc un nom) arabe et une mère européenne. Des "bâtards" en somme, assis entre deux chaises et qui, à l’école, se faisaient
Théâtre de Liège. Festival « Emulations »: 3 petits bonheurs à recommander.
J’ai passé une après-midi au Théâtre de Liège, à musarder paisiblement parmi la ’jeune création’ et dans des registres et des âges fort différents. Chaque fois la bonne surprise. Critique: Trois étoiles, toutes*** J’avais raté à Bruxelles la délicieuse ’Convivialité’ ***d’Arnaud Hoedt
« Compassion, histoire de la mitraillette » Hutu/Tutsi, le cynisme européen face à un génocide, sans fin. ***
Milo Rau qui avait marqué le Kunstenfestival des Arts 2016 avec " Five easy pieces " ou l’histoire de Dutroux, interprétée avec une infinie délicatesse par des enfants revient deux fois en Belgique ce printemps. Au KFDA 2017, avec "