Opéra de Paris. » Balanchine, Teshigawara, Bausch ». La force de Stravinsky et le génie de Pina Bausch : fascinant. ****
Le Ballet de l’Opéra de Paris raffole des soirées composées où il peut user du répertoire et proposer des nouveautés. Une soirée dominée par la musique, de Stravinsky à Pekka Salonen, et le répertoire, de Balanchine à Pina Bausch. Qui a
Opéra de Paris. ‘Don Carlos’ (Verdi): une version française, d’origine. Des interprètes fabuleux. Warlikowski tout en intériorité : une belle surprise ****
Le public parisien a un rapport schizophrénique au metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski. Quand il encombre certains opéras de digressions baroques et d’images gays, c’est la bronca. Et quand il creuse un sillon qui vise l’intériorité de l’œuvre il
« Trois Sœurs » à Paris, venues de Russie, sourdes-muettes. Et ça roule ! Petit génie à découvrir : Timofeï Kouliabine.****
Tchékhov, un marqueur de génie. En moins de 2 semaines, j’ai vu double, avec le même bonheur : à Bruxelles, "trois sœurs", importées du Brésil par Christiane Jatahy, qui élimine toute la famille et focalise sur les gamines, en version
Aix-en-Provence/La Monnaie. ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale. ****
Première ce soir à La Monnaie du dernier opéra de Philippe Boesmans, qui a triomphé cet été au Festival d’Aix-en-Provence. Voici ma critique de juillet. Seuls changements de cette série bruxelloise : l’orchestre de la Monnaie (et pas le Klangforum
Festival Aix-en-Provence 2018 : la dernière saison de Bernard Foccroulle recentré sur d’autres passions.
Bernard Foccroulle a présenté sa dernière saison comme directeur du Festival d’Aix -en-Provence. Rien ne l’obligeait à la retraite mais il a d’autres ambitions passionnantes à développer comme il nous l’explique ci-dessous. La saison prochaine le verra semblable à lui-même
Avignon 2017 :’De Meiden’ (‘Les Bonnes’) de Jean Genet, m.e.s. Katie Mitchell. Une perversité si chic.
Critique *** De Katie Mitchell, on a des souvenirs éblouis. Au Festival d’Aix-en-Provence où elle a monté un inoubliable ‘Written on skin’ de George Benjamin (2012) ou une ‘Pelleas et Mélisande’ de Debussy, sensuel, étrange, féministe. Ici même à Avignon, en
Avignon 2017/Off/ Eldoradôme.’La route du levant’ (Dominique Ziegler): castagne au commissariat sur thème djihadiste.
On vous a déjà beaucoup parlé de ce nouveau petit lieu belgo-français, greffé sur un lieu historique d’Avignon, le Collège de la Salle. L’union faisant la force, il était intéressant de tirer le bilan de ce ‘deal’ entre le Poche
Avignon 2017 /OFF. Polémique. Israël demande l’interdiction d’une pièce sur Mohammed Merah, créée à la Manufacture.
La France est-elle un pays de vaines polémiques ? Incapable de dialoguer avec son passé ? Aux Etats-Unis, la fin de la guerre du Vietnam a suscité et continue de susciter des films d’une violence extraordinaire qui interrogent cette histoire,
Avignon 2017…on y danse, en IN, en OFF. ‘Nativos’ (Ayelen Parolin) et ‘Fiesta'(Israel Galvan). Raffinement et ouverture au monde.
Le meilleur spectacle de danse d’Avignon a lieu dans le off. Il a pour nom ‘Nativos’, de l’Argentine de Belgique, Ayelen Parolin, programmé par le Théâtre des Doms dans le studio des Hivernales. En Cour d’Honneur Israel Galvan déconstruit une
Avignon 2017. La « révélation » du festival, « Ibsen Huis » de Simon Stone : un tourbillon de sensations au bord du gouffre.
Critique **** D’Ibsen on connaît "Maison de poupée", "Hedda Gabler", "Un canard sauvage", "Les Revenants", "Peer Gynt", de sombres drames mettant en évidence les secrets familiaux, les non-dits qui pourrissent les relations à travers plusieurs générations. Ou qui soulignent, comme "Un ennemi