Romeo Castellucci (De Singel) et Ivo Van Hove (Kaaitheater) : du gâteau des rois pour ce week-end.
La réputation de ces deux grands metteurs en scène aux univers forts, si différents, n’est plus à faire. Roméo Castellucci, découvert au KFDA de Frye Leysen, à la fin des années 1990, a développé une interrogation métaphysique et esthétique radicale,
‘Simon Boccanegra'(Verdi). Opera Vlaanderen. Une distribution impeccable avec un visuel peu convaincant.
Critique : On attendait beaucoup de David Hermann qui avait réussi une mise en scène iconoclaste de la Flûte enchantée de Mozart créée en 2012, reprise en janvier 2017. Il " politisait " Mozart transposé dans le Far West, transformant Sarastro,en
Reprise « Je suis un poids plume ». Stéphanie Blanchoud. La boxe comme art et comme guérison.****
Critique : C’est l’histoire d’une rupture, vécue. Comme chacune et chacun en a subi ou provoqué. Avec un mélange de bonne et mauvaise foi. Avec des odeurs et des regrets. Des bleus à l’âme et fatalement des coups bas. Un jour
Reprise « Je suis un poids plume ». Stéphanie Blanchoud. La boxe comme art et comme guérison.****
Critique : C’est l’histoire d’une rupture, vécue. Comme chacune et chacun en a subi ou provoqué. Avec un mélange de bonne et mauvaise foi. Avec des odeurs et des regrets. Des bleus à l’âme et fatalement des coups bas. Un jour
« A taste of poison » (Mossoux/Bonté) : un venin politique dans une chorégraphie étrange et drôle ***
On vit une époque tellement révoltante, où les valeurs démocratiques minimales disparaissent dans un cynisme à visage découvert, que le théâtre et même la danse participent à la réflexion. Dans le cas de la compagnie Mossoux-Bonté, ce n’est pas la première
« Crever d’Amour », d’Axel Cornil. Une Antigone africaine, brute de décoffrage ***
Je reproduis ici de larges extraits de ma critique publiée lors de la création du spectacle au Rideau la saison passée. A voir jusqu’à demain samedi au Jacques Franck http://www.lejacquesfranck.be/ http://www.rideaudebruxelles.be/ " Après Freud, Henri Bauchau, Sartre, Anouilh Axel Cornil adapte la
Opéra de Paris. « La Flûte enchantée », m.e.s de Robert Carsen. Une élégance consensuelle.
Le charme, et parfois la limite, des mises en scène de Robert Carsen, c’est qu’elles partent d’une idée simple qui donne une sorte d’évidence à l’ensemble. A l’école de la BD, il serait plutôt du côté de la " ligne
Etudes (« The Elephant in the room »),m.e.s de Françoise Bloch : épure et caricature ***
Ca commence en douceur avec Benoît Piret qui s’excuse à l’avance d’être " didactique " et de prendre un sujet bizarre, austère : comment on confectionne une loi. En même temps il annonce des " surprises inouïes " dans ce
Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
‘Tabula Rasa’de Violette Pallaro. »Famille tu nous les casses ! » ***
C’est une première création prometteuse de Violette Pallaro, sur un sujet inépuisable et casse-gueule, parce que trop souvent traité: la famille. Mais une scéno simple et intelligente de Vincent Lemaire met en valeur le texte de la metteuse en scène/autrice