Festival Aix-en-Provence 2018 : la dernière saison de Bernard Foccroulle recentré sur d’autres passions.
Bernard Foccroulle a présenté sa dernière saison comme directeur du Festival d’Aix -en-Provence. Rien ne l’obligeait à la retraite mais il a d’autres ambitions passionnantes à développer comme il nous l’explique ci-dessous. La saison prochaine le verra semblable à lui-même
Avignon 2017 :’De Meiden’ (‘Les Bonnes’) de Jean Genet, m.e.s. Katie Mitchell. Une perversité si chic.
Critique *** De Katie Mitchell, on a des souvenirs éblouis. Au Festival d’Aix-en-Provence où elle a monté un inoubliable ‘Written on skin’ de George Benjamin (2012) ou une ‘Pelleas et Mélisande’ de Debussy, sensuel, étrange, féministe. Ici même à Avignon, en
Avignon 2017/Off/ Eldoradôme.’La route du levant’ (Dominique Ziegler): castagne au commissariat sur thème djihadiste.
On vous a déjà beaucoup parlé de ce nouveau petit lieu belgo-français, greffé sur un lieu historique d’Avignon, le Collège de la Salle. L’union faisant la force, il était intéressant de tirer le bilan de ce ‘deal’ entre le Poche
Avignon 2017 /OFF. Polémique. Israël demande l’interdiction d’une pièce sur Mohammed Merah, créée à la Manufacture.
La France est-elle un pays de vaines polémiques ? Incapable de dialoguer avec son passé ? Aux Etats-Unis, la fin de la guerre du Vietnam a suscité et continue de susciter des films d’une violence extraordinaire qui interrogent cette histoire,
Avignon 2017…on y danse, en IN, en OFF. ‘Nativos’ (Ayelen Parolin) et ‘Fiesta'(Israel Galvan). Raffinement et ouverture au monde.
Le meilleur spectacle de danse d’Avignon a lieu dans le off. Il a pour nom ‘Nativos’, de l’Argentine de Belgique, Ayelen Parolin, programmé par le Théâtre des Doms dans le studio des Hivernales. En Cour d’Honneur Israel Galvan déconstruit une
‘Borderline’ (Guy Cassiers) : les réfugiés et nous, à travers un texte révolté d’Elfriede Jelinek.
Critique : *** Chez Guy Cassiers il y a toujours, au départ l’amour d’un texte qu’il prend plaisir à renforcer et éclairer par une savante alchimie d’images, rarement réalistes, qui créent un monde. "Les suppliants", d’Elfriede Jelinek l’artiste autrichienne révoltée contre
Avignon 2017. La « révélation » du festival, « Ibsen Huis » de Simon Stone : un tourbillon de sensations au bord du gouffre.
Critique **** D’Ibsen on connaît "Maison de poupée", "Hedda Gabler", "Un canard sauvage", "Les Revenants", "Peer Gynt", de sombres drames mettant en évidence les secrets familiaux, les non-dits qui pourrissent les relations à travers plusieurs générations. Ou qui soulignent, comme "Un ennemi
Avignon 2017. ‘Unwanted ‘(Dorothée Munyaneza): le viol comme arme de guerre. Une dignité reconquise par la beauté.
Critique**** Lors du génocide rwandais (1994) Dorothée Munyaneza a 12 ans et échappe par miracle à la mort et au viol. 20 ans plus tard elle retourne au Rwanda pour y faire une enquête minutieuse auprès d’une soixantaine de ces femmes
Avignon 2017: un cri déchirant (‘Standing in time’, Lemi Ponifasio) et un feuilleté d’intelligence (‘Sopro’, Tiago Rodrigues).
Un très beau début de festival 2017. Après l’Antigone japonaise en Cour d’Honneur, voici deux spectacles raffinés qui s’adressent l’un à notre empathie archaïque (‘Standing in time’) l’autre à notre idée du théâtre. Le point commun : la force et
Avignon 2017 : expressionisme allemand (Castorf), mondanités parisiennes (Py), mélodrame vietnamien.(Caroline Nguyen).
Deux ‘princes’ Castorf et Py règlent leurs comptes au Festival. Chacun sa manière. A boire et à manger. Et une aimable princesse, Caroline Guiela Nguyen nous raconte, empathique, les blessures cachées de la colonisation. Sans appuyer. Critique : Les Parisiens (Olivier