Festival de Liège : « Wedding » et « Jami Distrikt ». Deux satires sociales grinçantes et drôles, 3 à 4*.
La programmation du Festival de Liège c’est du "Jean-Louis Colinet" pur jus : un théâtre qui raconte la société contemporaine avec une distance amusée et une rage contenue. Il donne la parole à trois jeunes actrices qui cassent le nationalisme mortifère dans
Bozar. Festival « Afropolitan », musique, film, stand up. Avec l’humour de Cécile Djunga, en prime.
Ce week-end, Bozar vit au rythme africain, centré sur la métropole, "Système Kinshasa". Concerts, battles hip hop, stand up, films, expo, débats, performances, défilés de mode, marché de créateurs, gastronomie, workshops et programmes pour enfants trois jours intenses de fête
« La Gioconda » de Ponchielli. Un opéra rare et virtuose. Une vision noire du pouvoir et du sexe, dans les égouts de Venise. Dur mais beau. ***
Le tandem Py/Weitz a encore frappé avec force, s’emparant de l’œuvre de Ponchielli, entre Verdi et Puccini, pour en décaper le pittoresque romantique des palais vénitiens et des ponts sur le Grand Canal. Toute l’action, oppressante, se déroule dans un immense
» Laboratoire Poison « . Les dilemmes du résistant pris par l’ennemi : trahison ? remords ? ruse ?
Dans " Décris-Ravages ", Adeline Rosenstein développait une réflexion politique et théâtrale originale, intense et drôle, sur la " question d’Orient " (et les conditions qui ont favorisé la naissance de l’Etat d’Israël). Le jury des Prix de la Critique lui a décerné son
« Propaganda ! » de Vincent Hennebicq. Portrait ludique d’un manipulateur… démocratique
Vincent Hennebicq, comédien bilingue talentueux, franco-néerlandais (une denrée rare), est aussi un metteur en scène qui aime mêler les sujets de société et les scénographies spectaculaires. Sur un sujet aussi sérieux que la "propagande", il transforme en spectacle de music-hall
« Marguerite Duras », un hommage sans fard à un personnage controversé. Poésie, sensualité, politique font bon ménage ***
Les Français adorent les écrivains à polémique qui mêlent les belles lettres, le sexe et la politique. De Hugo à Zola, de Camus à Sartre, de Houellebecq à Yann Moix et, chez les femmes, de Christine Angot à Virginie Despentes
« La Reine Lear » de Tom Lanoye. Un monstre sacré, Shakespeare, et deux sacrés monstres, Lanoye et sa Reine, Anne Benoît ***
Quand j’étais gamin on appelait les acteurs de théâtre français qui venaient jouer au Théâtre du Parc non pas des "stars" mais des "monstres sacrés". J’ai ainsi vu Pierre Brasseur, celui des "Enfants du paradis", applaudi debout pendant cinq minutes à
Le cirque pleure la mort du projet CIRK décidée par le nouveau collège de Koekelberg
L'équipe de l'Espace Catastrophe a condamné lundi la décision unilatérale du nouveau collège de Koekelberg, emmené par le bourgmestre Ahmed Laaouej (PS), de mettre fin au projet CIRK du Centre International des Arts du Cirque, dont la première phase de
« Funérailles d’hiver » (Hanokh Levin). Mariage ou enterrement ? Une danse macabre hilarante. ***
Peut-on rire de tout ? Sans aucun doute répond le dramaturge israélien Hanokh Levin dont la riche matière théâtrale (52 pièces au compteur) mêle le sublime et le grotesque, l’instinct de vie et l’instinct de mort, le rire et les larmes.
» Don Pasquale » (Donizetti). Le duo Pelly/Altinoglu rythme le rire amer. Irrésistible ***
Quelle saison ! Le directeur de la Monnaie Peter de Caluwe sait varier les plaisirs et prendre des risques calculés. La preuve cet automne avec la " Flûte Enchantée " selon Castellucci tellement plongée dans le monde très particulier de Roméo que quelques