Opera Vlaanderen .Une » Flûte enchantée » noire, grinçante, plus politique que magique. ***
Il faut aller à l’Opera Vlaanderen, à Gand (re)voir " La Flûte enchantée " de Mozart qui avait fait sensation en 2012. Et s’il est trop tard (il reste deux jours, les 20 et 21 janvier) pour la Flûte, réservez
« L’avenir dure longtemps »: Louis Althusser en enfer. Angelo Bison hallucinant ****
REPRISE: Voici mon compte rendu (janvier 2016) de la performance " terrifiante " d’Angelo Bison, récompensé entretemps par le Prix de la Critique 2016 (meilleur seul en scène). Repris jusqu’au 29 janvier à Poème 2. Ce sont de ces œuvres qui
» Daral Shaga » : un chant d’exil magnifié par l’art du cirque. ****
Critique " :**** " Sans papiers " : qui aurait pensé leur dédier une œuvre forte, qui mettrait tous les arts, musique contemporaine (entre jazz et dissonance), cirque et vidéo au service non d’une cause mais d’un projet artistique ? L’idée
» On the road…A » de et par Roda. Une drôle de jonglerie sur l’identité musulmane. ***
Critique parue lors de la création du spectacle aux Riches Claires en janvier 2016. Entretemps (octobre 2016) Roda a été proclamé lauréat des Prix de la Critique, dans la catégorie "découverte". Mohammed Fawaz, dit "Roda" adopte la forme du stand up comique pour raconter
« La vedette du quartier » (Riton Liebman):casse-gueule, la gloire.***
Riton Liebman c’est un peu comme un bouchon de champagne. Sa "Vedette de quartier" vous explose au visage (danger?), mais derrière c’est plein de jolies bulles, mousse éphémère ou promesse de bonheur ? On en sort léger, entre mélancolie d’un
Opéra de Paris: « Cavalleria rusticana » et « Sancta Susanna ». Triomphe de la sensualité, entre sacré et sacrilège.
Quelle curieuse idée d’accoler, à un opéra vériste hyper connu, "Cavalleria Rusticana " de Mascagni, une œuvre expressionniste peu jouée, " Sancta Susanna " de Hindemith. Eh bien "ça marche", tant musicalement que scéniquement. Grace à un metteur en scène
Opéra de Paris: »Iphigénie en Tauride » (Gluck): un « coup de poing » à la Warlikowski. Déchirant, actuel.
Dans le luxueux palais Garnier, maison mère de l’Opéra de Paris, un écrin du XIXe siècle, enrichi d’un plafond de Chagall, le rideau de scène, miroir sans tain, reflète la salle, ses ors, ses couleurs, ses lumières, son public. Quant
« Hyperlaxe »(Compagnie Te Koop).Eloge de la fragilité créatrice.
C’est le genre de spectacle qui vous réchauffe le cœur à la manière de l’Auvergnat de Brassens "qui sans façon m’a donné .quatre bouts de bois, quand dans ma vie il faisait froid…Et dans mon âme il brûle encore à
« Daisy Tambour ». Le désir bat la chamade, les mots s’éclatent, les sons s’évadent. Et le public se marre
Critique : *** Il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie un spectacle d’Olivier Thomas et de son groupe Tomassenko : un truc à nul autre pareil, basé sur des "ni"… et qui fonctionne à plein rendement. "
« Cherche l’amour » de Myriam Leroy : 9 variations grinçantes et drôles sur l’impossible rencontre.
Elle a la dent dure, Myriam Leroy, qu’elle "cause dans le poste" ou qu’elle croque ses contemporains dans la presse écrite. Avec un talent aiguisé, de plume et de voix, un sens de la formule et une fine analyse des