‘Trompe-la-Mort’. Balzac à l’Opéra (de Paris). L’éclat des sons, l’harmonie des couleurs.
Le miroir de Balzac pour dépeindre notre société où triomphe le fric pour le fric. En pleine actualité, en somme. C’est l’angle choisi par Luca Francesconi pour composer un opéra contemporain subtilement mis en scène par le directeur du Toneelhuis
Hors Pistes 2017 : Pesadilla, Intrigant rêve éveillé. Des Halles au Festival d’Avignon (Les Doms) ***
Critique :*** Un homme, (Piergiorgio Milano). se paie un vol plané monumental puis s’agrippe à une chaise dans des positions invraisemblables. Comme si ce corps dépassait les réalités de la pesanteur. Acrobatique ? C’est un des aspects plaisants de cette performance
Opéra de Paris. « La Flûte enchantée », m.e.s de Robert Carsen. Une élégance consensuelle.
Le charme, et parfois la limite, des mises en scène de Robert Carsen, c’est qu’elles partent d’une idée simple qui donne une sorte d’évidence à l’ensemble. A l’école de la BD, il serait plutôt du côté de la " ligne
Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
Opéra de Paris et UGC/Opéra (16/02) « Cosi fan tutte » : A.T De Keersmaeker radicale, entre mélancolie et humour ***
Rien de plus simple, à première vue, que de mettre en scène " Cosi fan tutte " de Mozart : sur le fond, entre marivaudage et vaudeville, deux femmes hésitent à tromper leurs amoureux, partis à la guerre et qui
Opéra de Paris : Ivo Van Hove et Ann Teresa De Keersmaker à l’honneur pour la saison 2017-18
Avec un budget de plus de 200 millions d’euros pour deux salles (Bastille, Garnier), dont près de la moitié financé par des subventions publiques et le reste par le mécénat et la billetterie, l’Opéra de Paris a des moyens énormes
Opéra de Paris: « Cavalleria rusticana » et « Sancta Susanna ». Triomphe de la sensualité, entre sacré et sacrilège.
Quelle curieuse idée d’accoler, à un opéra vériste hyper connu, "Cavalleria Rusticana " de Mascagni, une œuvre expressionniste peu jouée, " Sancta Susanna " de Hindemith. Eh bien "ça marche", tant musicalement que scéniquement. Grace à un metteur en scène
Opéra de Paris: »Iphigénie en Tauride » (Gluck): un « coup de poing » à la Warlikowski. Déchirant, actuel.
Dans le luxueux palais Garnier, maison mère de l’Opéra de Paris, un écrin du XIXe siècle, enrichi d’un plafond de Chagall, le rideau de scène, miroir sans tain, reflète la salle, ses ors, ses couleurs, ses lumières, son public. Quant
Opéra de Paris: « Les Contes d’Hoffmann », m.e.s de Robert Carsen : régal d’intelligence et festin de voix.
Critique :*** Cela fait 23 ans qu’on a découvert Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence dans un "Orlando" d’Haendel, miraculeux d’évidence : l’intrusion d’un esprit géométrique dans une œuvre baroque, avec le soutien du fougueux William Christie et le rôle titre de
Opéra de Paris. Pretty Yende, » Lucia de Lammermoor »: une irrésistible jeune diva sud-africaine.
L’Opéra de Paris, sous la direction de Stéphane Lissner, projette dans la lumière, en ce début de saison, de jeunes cantatrices au timbre de voix et aux moyens techniques exceptionnels. C’était le cas, dans "Samson et Dalila" de Saint Saëns