» Elvire « (Henry Bernstein): un Don Juan amoureux d’une comtesse juive persécutée. Un mélo politique.
Quand " Elvire " fut créée, fin janvier 1940, on était en plein dans la " drôle de guerre ", prélude à la " vraie " (mai 40): les accords de Munich (1938) avaient entériné lâchement l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne hitlérienne. Et l’invasion de la Pologne
» Dernier lit » (Hugo Claus). Haine, amour, suicide à Ostende. Le testament violent d’un poète ***
En 1998, Hugo Claus écrit une nouvelle d’une beauté poignante, sous forme d’une " lettre " de haine filiale, qui se termine par un double suicide. Dix ans plus tard (2008), il choisit, comme ses deux héroïnes, une mort volontaire.Dix ans plus
Festival XS au National: l’embarras du choix.
Cela fait 8 ans qu’on s’amuse pendant 3 jours au National en picorant la programmation de petites formes concoctée par Alexandre Caputo. De 10 à 30 minutes pour surprendre, séduire, convaincre et, pour certains, envisager une forme plus longue. Exemple
» Bruxelles, printemps noir » (J.M.Piemme): une symphonie grinçante, une architecture lumineuse de Philippe Sireuil ***
En trente ans de carrière et 60 pièces à son actif, Jean-Marie Piemme a abordé tous les thèmes et pratiqué tous les styles, avec une prédilection et un franc succès pour des dialogues philosophico-politiques, entre Brecht et Diderot. " Toréadors " ou
La Monnaie, saison 2018/2019 : Peter de Caluwe rappelle ses ambitions artistiques et …financières.
Cela fait plus de 10 ans que Peter de Caluwe "règne" sur la Monnaie après une "mauvaise passe" de 2 ans qu’il a dû passer "sous tente" à Tour et Taxis, en se contentant habilement de productions plus modestes mais
» Frankenstein » d’après Mary Shelley. Les malheurs d’un monstre géant et du petit Victor. Une étonnante performance de marionnettiste.
Dans le laboratoire de vie et de mort installé sur le plateau du National, des comédiens hyper sympas nous accueillent avant le spectacle pour nous raconter l’histoire de petits objets récoltés ici et là. Ils sont comme la boîte à
« L’avenir dure longtemps » d’après Louis Althusser. Plongée dans le vertige de la folie meurtrière ****
Si vous avez raté, ce chef d’œuvre en 2016 ou 2017, il vous reste 10 jours pour le voir au Théâtre Poème (du 8 au 18 mars) .Un théâtre privé de subvention par la Ministre Alda Gréoli en novembre 2017.
» i-clit » de Mercedes Dassy: un féminisme joyeux, musclé, chorégraphié, bien dans sa peau. L’intelligence du corps***
En entrant dans la petite salle de la Balsamine j’avais entrevu un mini-teaser d’ " i-clit ", à l’érotisme affirmé et parcouru en diagonale un dossier de presse très " réfléchi " sur le féminisme, jadis et aujourd’hui. Et surtout repéré le nom de Lisbeth Gruwez,
« L’Eté 42, rafle dans les Marolles » (R. Kalisz): un moment de théâtre-vérité, sobre, émouvant.
Le quartier des Marolles à Bruxelles est devenu une sorte de prolongement " bobo " du quartier hyper chic du Sablon. Sa " gentrification " s’est faite par étapes et le quartier " populaire" où l’on parlait le savoureux patois bruxellois, mélange de flamand et
» Finir en beauté » (Mohammed El Khatib): Un adieu à la Mère, d’une justesse tendre****
On a beau être blasé par 40 ans de passion pour le théâtre, il y a des semaines où on se dit : c’est trop injuste que le cinéma soit toujours "rattrapable" alors que le théâtre est à saisir au vol