Etudes (« The Elephant in the room »),m.e.s de Françoise Bloch : épure et caricature ***
Ca commence en douceur avec Benoît Piret qui s’excuse à l’avance d’être " didactique " et de prendre un sujet bizarre, austère : comment on confectionne une loi. En même temps il annonce des " surprises inouïes " dans ce
Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
Opéra de Paris et UGC/Opéra (16/02) « Cosi fan tutte » : A.T De Keersmaeker radicale, entre mélancolie et humour ***
Rien de plus simple, à première vue, que de mettre en scène " Cosi fan tutte " de Mozart : sur le fond, entre marivaudage et vaudeville, deux femmes hésitent à tromper leurs amoureux, partis à la guerre et qui
‘Tabula Rasa’de Violette Pallaro. »Famille tu nous les casses ! » ***
C’est une première création prometteuse de Violette Pallaro, sur un sujet inépuisable et casse-gueule, parce que trop souvent traité: la famille. Mais une scéno simple et intelligente de Vincent Lemaire met en valeur le texte de la metteuse en scène/autrice
‘Laïka’, la clocharde de l’espace ou le Christ (à nouveau) ressuscité. Murgia superstar. ****
Mi-Christ, mi-clochard, mi-migrant, sorti du bar à péquet pour témoigner de la misère du monde, voici David Murgia, récitant au débit vertigineux, en dialogue ironique avec Dieu, sous l’œil d’un St Pierre accordéoniste. L’image de cet acteur inouï force le
» Moi, Pirandello « . La jalousie, la vie, la mort. Un parcours raffiné et drôle, signé J.C Berutti. ***
Critique : Ca se dispute ferme dans les coulisses du théâtre, puis surgit un chef de troupe assez pitoyable qui va lier les quatre " sketches " qui vont suivre, où il jouera aussi le rôle ingrat de l’amant, réel ou
Opéra de Paris : Ivo Van Hove et Ann Teresa De Keersmaker à l’honneur pour la saison 2017-18
Avec un budget de plus de 200 millions d’euros pour deux salles (Bastille, Garnier), dont près de la moitié financé par des subventions publiques et le reste par le mécénat et la billetterie, l’Opéra de Paris a des moyens énormes
Opera Vlaanderen .Une » Flûte enchantée » noire, grinçante, plus politique que magique. ***
Il faut aller à l’Opera Vlaanderen, à Gand (re)voir " La Flûte enchantée " de Mozart qui avait fait sensation en 2012. Et s’il est trop tard (il reste deux jours, les 20 et 21 janvier) pour la Flûte, réservez
« L’avenir dure longtemps »: Louis Althusser en enfer. Angelo Bison hallucinant ****
REPRISE: Voici mon compte rendu (janvier 2016) de la performance " terrifiante " d’Angelo Bison, récompensé entretemps par le Prix de la Critique 2016 (meilleur seul en scène). Repris jusqu’au 29 janvier à Poème 2. Ce sont de ces œuvres qui
» Daral Shaga » : un chant d’exil magnifié par l’art du cirque. ****
Critique " :**** " Sans papiers " : qui aurait pensé leur dédier une œuvre forte, qui mettrait tous les arts, musique contemporaine (entre jazz et dissonance), cirque et vidéo au service non d’une cause mais d’un projet artistique ? L’idée