Opéra de Paris. » Balanchine, Teshigawara, Bausch ». La force de Stravinsky et le génie de Pina Bausch : fascinant. ****
Le Ballet de l’Opéra de Paris raffole des soirées composées où il peut user du répertoire et proposer des nouveautés. Une soirée dominée par la musique, de Stravinsky à Pekka Salonen, et le répertoire, de Balanchine à Pina Bausch. Qui a
Bryn Terfel en ‘Falstaff’ (Verdi): puissance et nuances vocales, élégance de l’acteur. Une délicieuse comédie sociale. ***
L’Opéra de Paris, comme tous les opéras du monde, alterne créations et reprises. Le ‘Falstaff’ de Dominique Pitoiset (1999, déjà repris en 2013) pourrait paraître " daté " dans son inspiration ‘classique’. S’il se moque des effets de mode il
Opéra de Paris. ‘Don Carlos’ (Verdi): une version française, d’origine. Des interprètes fabuleux. Warlikowski tout en intériorité : une belle surprise ****
Le public parisien a un rapport schizophrénique au metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski. Quand il encombre certains opéras de digressions baroques et d’images gays, c’est la bronca. Et quand il creuse un sillon qui vise l’intériorité de l’œuvre il
‘Trompe-la-Mort’. Balzac à l’Opéra (de Paris). L’éclat des sons, l’harmonie des couleurs.
Le miroir de Balzac pour dépeindre notre société où triomphe le fric pour le fric. En pleine actualité, en somme. C’est l’angle choisi par Luca Francesconi pour composer un opéra contemporain subtilement mis en scène par le directeur du Toneelhuis
Opéra de Paris. « La Flûte enchantée », m.e.s de Robert Carsen. Une élégance consensuelle.
Le charme, et parfois la limite, des mises en scène de Robert Carsen, c’est qu’elles partent d’une idée simple qui donne une sorte d’évidence à l’ensemble. A l’école de la BD, il serait plutôt du côté de la " ligne
Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
Opéra de Paris et UGC/Opéra (16/02) « Cosi fan tutte » : A.T De Keersmaeker radicale, entre mélancolie et humour ***
Rien de plus simple, à première vue, que de mettre en scène " Cosi fan tutte " de Mozart : sur le fond, entre marivaudage et vaudeville, deux femmes hésitent à tromper leurs amoureux, partis à la guerre et qui
Opéra de Paris : Ivo Van Hove et Ann Teresa De Keersmaker à l’honneur pour la saison 2017-18
Avec un budget de plus de 200 millions d’euros pour deux salles (Bastille, Garnier), dont près de la moitié financé par des subventions publiques et le reste par le mécénat et la billetterie, l’Opéra de Paris a des moyens énormes
Opéra de Paris: « Cavalleria rusticana » et « Sancta Susanna ». Triomphe de la sensualité, entre sacré et sacrilège.
Quelle curieuse idée d’accoler, à un opéra vériste hyper connu, "Cavalleria Rusticana " de Mascagni, une œuvre expressionniste peu jouée, " Sancta Susanna " de Hindemith. Eh bien "ça marche", tant musicalement que scéniquement. Grace à un metteur en scène
Opéra de Paris: »Iphigénie en Tauride » (Gluck): un « coup de poing » à la Warlikowski. Déchirant, actuel.
Dans le luxueux palais Garnier, maison mère de l’Opéra de Paris, un écrin du XIXe siècle, enrichi d’un plafond de Chagall, le rideau de scène, miroir sans tain, reflète la salle, ses ors, ses couleurs, ses lumières, son public. Quant