« Histoire de la violence ». Comment pardonner l’impardonnable ? ****
C’est quoi une bonne pièce de théâtre ? Celle dont on sort avec plus de questions que de réponses. Or ça causait ferme au sortir de la première d’ "Histoire de la violence", une autofiction d’Edouard Louis, mise en scène par
« Ton joli rouge gorge ». Une utopie comique dans un monde transgenre.
Depuis le surprenant "J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie", l’épatante Clinic Orgasm Society met en scène un/des couple(s), se posant des problèmes de couple/genre sur le mode du conte burlesque, à 1000 lieues du réalisme. Surtout pas
« Des caravelles et des batailles ». L’humour du carnage.Fort, drôle, raffiné. ****
Présentes brièvement au Festival de Liège en février 2019, sélectionné par le Théâtre des Doms à Avignon en juillet, les "Caravelles" sont reprises au Petit Varia de ce soir 14 janvier au 1er février. A ne pas rater ! Voici ma
« On est sauvage comme on peut », l’amour cannibale ***
Présente brièvement au Festival de Liège en février 2019, sélectionné par le Théâtre des Doms à Avignon en juillet, "On est sauvage comme on peut" est repris au Théâtre National du 21 janvier au 1er février. Voici ma critique lors
« Dieu le Père »: Roda Fawaz : une » bête de scène » ! Amour (de la Mère), religion et humour, une joyeuse cohabitation ***
Il y a 4 ans on découvrait Roda Fawaz aux Riches Claires dans "On the road… a", mis en scène par Eric De Staerke. Un savoureux stand up sur la difficulté d’être musulman en essayant de déguiser (vainement) cette identité.
Aux Martyrs, reprise de « 14 juillet » de Fabrice Adde ***
Le "14 juillet" de Fabrice Adde, c’est une boîte à surprises à commencer par le titre qui semble annoncer un jour de fête alors qu’il s’agit du cauchemar d’un acteur qui "dit faux" tout en "jouant vrai". Fabrice Adde raconte des énormités sur son producteur
« Le dernier salut ». Trois vieux briscards du National tirent leur révérence dans les rues de Bruxelles. Croquants. ***
Jean-Pierre Bodson, Patrick Donnay et Alfredo dit Fredo Canavate sont de vieilles connaissances pour le vieux critique que je suis. Je les ai vus jouer, à la fin des années 1980, à l’Atelier Ste Anne, où certains pratiquaient déjà l’art
« George Kaplan ». Un absent omniprésent. Un Hitchcock revisité, drôle et subtil. ***
Dans la petite salle de la Balsamine, trois acteurs et deux actrices (formant le collectif RZ1GK) font revivre un personnage énigmatique de "La Mort aux trousses" de Hitchcock, un absent pourtant au centre de l’intrigue et des quiproquos. Le Français Frédéric
« Dimanche ». Un quotidien paisible guetté par les menaces climatiques. Un théâtre visuel, virtuose et poétique ****
Imaginez un dimanche relax dans une famille petite bourgeoise dégustant son café-croissants. Un couple et une grand-mère attendrissante, sous la forme d’une délicieuse marionnette. Autour d’eux, le monde court à la catastrophe. Les trois mêmes acteurs/trices se muent en un
« Paying for it »: un reportage théâtral documenté, contradictoire et dérangeant sur la prostitution, avec des interprètes inspirés ****
On ne sait plus très bien de combien de "collectifs" Jérôme De Falloise est le redoutable sous-marin (Raoul Collectif, Impakt devenu La Brute, Nimis Groupe etc.) mais sa verve caustique et son sens critique sont repérables au quart de tour. Et