Factory. L’émergence au Festival de Liège. LA découverte : « Home » de Magrit Coulon ****
"Factory", c’est un peu comme un volet d’exposition théâtrale. Une année sur deux, on côtoie des œuvres, parfois majeures, venues du monde entier. Factory, "la fabrique" montre chaque année des œuvres de la FWB en projet, en progrès ou achevées. L’expo
« Der Schmied von Gent » de Franz Schreker. Un cocktail de (bonnes) surprises dans un opéra oublié ***
Il y a au moins trois raisons d’aller voir (demain dimanche 1er mars, la dernière) cet opéra oublié du compositeur Franz Schreker. Parce qu’il appartient à cette catégorie d’œuvres bannies par les nazis comme musique dégénérée, "entartete Musik". Parce que son
« Trilogie Mozart Da Ponte ». La punition du machisme. Une performance risquée mais forte.
L’issue (provisoire) le 24 février du procès Weinstein, reconnu coupable de viol, justifie dans les faits l’initiative de l’intendant de la Monnaie, Peter De Caluwe programmant un cycle Mozart centré sur Don Giovanni, un pervers organisé. Les fameuses "mille tre" (1003)
« Carnage ». Un beau tableau d’une jeunesse larguée.
"Carnage" de Clément Goethals et Hélène Beutin confirme une tendance fréquente cette saison : de belles scénos, de belles lumières mais un texte inégal, souvent issu d’un travail collectif. Pourtant le sujet, le portrait d’un groupe de jeunes enragés, est un
« Les émotifs anonymes ». Chocolat, amour et timidité. Une comédie pour gourmets. ***
Vous souvenez-vous des "Mangeuses de chocolat" de Philippe Blasband à l'Atelier Ste Anne fin des années 90? Une écriture remarquable, 450 représentations en plusieurs années. Trois jeunes femmes atteintes d’une mystérieuse maladie, l’addiction au chocolat essayaient de s’en guérir en
« Backstage ». Hamlet en coulisses. Un nihilisme alcoolisé.
A priori le programme est alléchant : en toile de fond, "Hamlet", une plongée dans les contradictions du pouvoir, les abîmes de l’amour, le vertige de l’existence et la naissance du théâtre dans le théâtre. Avec vue sur les coulisses où six
« Lehman Trilogy » : une fresque jouissive, portée par trois clowns inspirés ****
Reprise au Rideau jusqu’au 29 février (bissextile, l’année !) d’une passionnante fresque deux fois récompensée aux Prix de la Critique 2016 (meilleure mise en scène de Lorent Wanson, meilleur jeune espoir masculin Jacopo Bruno). Un changement notable : Angelo Bison est remplacé
« L’avenir dure longtemps ». Althusser, le vertige d’une folie meurtrière ****
REPRISE (un succès non-stop depuis 4 ans ,Prix de la Critique 2016, meilleur seul en scène.) Voici mon compte rendu (janvier 2016) de la performance "terrifiante" d’Angelo Bison. Passé par les Doms à Avignon, repris à Poème 2. Une œuvre qui vous
« Un Tramway nommé Désir » (Tennessee Williams). Et si on oubliait Marlon Brando ? ***
Tennessee Williams, c’est toute une époque, les années 1950/60, qui nous imprègne encore par les adaptations de son théâtre au cinéma. Des œuvres lourdes d’angoisses existentielles, plongées dans le "Deep South", amplifiées par Broadway et Hollywood. Une esthétique "Actor’s Studio",
« Les Falaises » aux Tanneurs. « Atmosphère, atmosphères, de jolies gueules d’atmosphère.. »
On se souvient de la tirade historique et irrésistible d’Arletty dans "Hôtel du Nord" de Marcel Carné. "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?". A la fin de cette petite heure et quart de théâtre pseudo policier, intitulée