Opéra de Paris: »Iphigénie en Tauride » (Gluck): un « coup de poing » à la Warlikowski. Déchirant, actuel.
Dans le luxueux palais Garnier, maison mère de l’Opéra de Paris, un écrin du XIXe siècle, enrichi d’un plafond de Chagall, le rideau de scène, miroir sans tain, reflète la salle, ses ors, ses couleurs, ses lumières, son public. Quant
« Hyperlaxe »(Compagnie Te Koop).Eloge de la fragilité créatrice.
C’est le genre de spectacle qui vous réchauffe le cœur à la manière de l’Auvergnat de Brassens "qui sans façon m’a donné .quatre bouts de bois, quand dans ma vie il faisait froid…Et dans mon âme il brûle encore à
« Daisy Tambour ». Le désir bat la chamade, les mots s’éclatent, les sons s’évadent. Et le public se marre
Critique : *** Il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie un spectacle d’Olivier Thomas et de son groupe Tomassenko : un truc à nul autre pareil, basé sur des "ni"… et qui fonctionne à plein rendement. "
« Cherche l’amour » de Myriam Leroy : 9 variations grinçantes et drôles sur l’impossible rencontre.
Elle a la dent dure, Myriam Leroy, qu’elle "cause dans le poste" ou qu’elle croque ses contemporains dans la presse écrite. Avec un talent aiguisé, de plume et de voix, un sens de la formule et une fine analyse des
« Un faible degré d’originalité »: un titre austère pour un spectacle très drôle.
Critique : *** Un grand escogriffe, Antoine Defoort, parfois calme, réfugié derrière deux micros, ou agité de fièvre démonstrative, nous confie sa passion pour les " Parapluies de Cherbourg " de Jacques Demy, qu’il voudrait adapter au théâtre. Et de nous
Opéra de Paris: « Les Contes d’Hoffmann », m.e.s de Robert Carsen : régal d’intelligence et festin de voix.
Critique :*** Cela fait 23 ans qu’on a découvert Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence dans un "Orlando" d’Haendel, miraculeux d’évidence : l’intrusion d’un esprit géométrique dans une œuvre baroque, avec le soutien du fougueux William Christie et le rôle titre de
» Moeder » de Peeping Tom (Gabriela Carrizo et Franck Chartier) : une » folie » jouissive.
Faut-il être passionné de danse pour aimer les spectacles de Peeping Tom ? Non, mais ça aide. Faut-il aimer le théâtre post moderne et ses ambiances tordues, sans fil conducteur apparent ? Non mais ça aide. Car les trilogies de
« Il ne dansera qu’avec elle » (A. Laubin, T. Depryck): un premier bilan avant reprise à Liège.
« Le spectacle d’Antoine Laubin et Thomas Depryck "Il ne dansera qu’avec elle" a suscité des réactions fortes et mélangées lors de son long séjour au Varia où il a rempli la salle à 80% pendant 3 semaines, en octobre. Le
Opéra de Paris « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns. Une féérie orchestrale et une mezzo bouleversante, Anita Rashvelishvili.
Un sujet sacré, emprunté à la Bible, est, a priori, plus une matière d’oratorio que d’opéra. Au XIXè siècle, hormis le "Nabucco" de Verdi et une "Marie Magdeleine" (oubliée) de Massenet, puis l’immense "Salomé" de Richard Strauss personne n’ose une
« Absence de guerre » (David Hare):un laboratoire passionnant d’une trahison de gauche.
Critique:*** Ce spectacle, tiré de la réalité politique anglaise du début des années des années 1990, est inspiré par un leader travailliste oublié mais pas de ceux qui s’intéressent à l’Europe politique.. Neil Kinnock, né d’un père mineur, a affronté successivement