« Cherche l’amour » de Myriam Leroy : 9 variations grinçantes et drôles sur l’impossible rencontre.
Elle a la dent dure, Myriam Leroy, qu’elle "cause dans le poste" ou qu’elle croque ses contemporains dans la presse écrite. Avec un talent aiguisé, de plume et de voix, un sens de la formule et une fine analyse des
« Un faible degré d’originalité »: un titre austère pour un spectacle très drôle.
Critique : *** Un grand escogriffe, Antoine Defoort, parfois calme, réfugié derrière deux micros, ou agité de fièvre démonstrative, nous confie sa passion pour les " Parapluies de Cherbourg " de Jacques Demy, qu’il voudrait adapter au théâtre. Et de nous
Opéra de Paris: « Les Contes d’Hoffmann », m.e.s de Robert Carsen : régal d’intelligence et festin de voix.
Critique :*** Cela fait 23 ans qu’on a découvert Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence dans un "Orlando" d’Haendel, miraculeux d’évidence : l’intrusion d’un esprit géométrique dans une œuvre baroque, avec le soutien du fougueux William Christie et le rôle titre de
» Moeder » de Peeping Tom (Gabriela Carrizo et Franck Chartier) : une » folie » jouissive.
Faut-il être passionné de danse pour aimer les spectacles de Peeping Tom ? Non, mais ça aide. Faut-il aimer le théâtre post moderne et ses ambiances tordues, sans fil conducteur apparent ? Non mais ça aide. Car les trilogies de
« Il ne dansera qu’avec elle » (A. Laubin, T. Depryck): un premier bilan avant reprise à Liège.
« Le spectacle d’Antoine Laubin et Thomas Depryck "Il ne dansera qu’avec elle" a suscité des réactions fortes et mélangées lors de son long séjour au Varia où il a rempli la salle à 80% pendant 3 semaines, en octobre. Le
Opéra de Paris. Pretty Yende, » Lucia de Lammermoor »: une irrésistible jeune diva sud-africaine.
L’Opéra de Paris, sous la direction de Stéphane Lissner, projette dans la lumière, en ce début de saison, de jeunes cantatrices au timbre de voix et aux moyens techniques exceptionnels. C’était le cas, dans "Samson et Dalila" de Saint Saëns
Opéra de Paris « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns. Une féérie orchestrale et une mezzo bouleversante, Anita Rashvelishvili.
Un sujet sacré, emprunté à la Bible, est, a priori, plus une matière d’oratorio que d’opéra. Au XIXè siècle, hormis le "Nabucco" de Verdi et une "Marie Magdeleine" (oubliée) de Massenet, puis l’immense "Salomé" de Richard Strauss personne n’ose une