PRIX DE LA CRITIQUE (théâtre, danse, cirque). Lauréats en images et videos.
Les Prix de la critique ont eu lieu lundi soir au Théâtre de Namur-un accueil très chaleureux- avec un palmarès qui laisse apparaître une tendance à s'intéresser aux "marges" (autisme, handicap, minorités culturelles, exclus politiques, historiques ou actuels). Une tendance rendue
‘Les murs murmurent ‘. Une lettre d’amour/haine à un père absent. Babetida Sadjo y déploie une énergie rageuse***
C’est autobiographique cet hymne haletant au père idéal, donc décevant ? Oui mais ‘romancé’, imaginaire, fantasmé, dit Babetidja Sadjo. Et nourri d’une écoute de toutes ses copines, blanches, noires ou jaunes dont beaucoup ont, comme elle, des problèmes de père.
L’orgue des Beaux-Arts sort de 50 ans de silence. De Foccroulle au kletzmer, de Mernier au cinéma muet, d’Eötvös à Arvo Pärt. La totale !
Il a fallu l’énergie et la persévérance de deux grands organistes et compositeursbelges, Bernard Foccroulle et Benoît Mernier pour restaurer l’orgue de Bozar, endommagé par un incendie puis une inondation. Grâce à un ensemble d’experts français et luxembourgeois, l’équipe artistique
Piemme, l’ouragan de la saison : trois pièces, trois metteurs en scène, trois théâtres. De Mai 68 à l’extrême droite. Décalé, actuel, sensible.
J.M Piemme, c’est une légende belge, pardon, liégeoise, de notre théâtre. Incroyablement prolifique, à la fois savant et populaire, mêlant gouaille et réflexion sur des thèmes souvent politiques. Trois théâtres, le Varia, les Tanneurs et les Martyrs unissent leurs forces
Aix-en-Provence/La Monnaie. ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale. ****
Première ce soir à La Monnaie du dernier opéra de Philippe Boesmans, qui a triomphé cet été au Festival d’Aix-en-Provence. Voici ma critique de juillet. Seuls changements de cette série bruxelloise : l’orchestre de la Monnaie (et pas le Klangforum