Festival de Liège. « Les Estivants » d’après Gorki. Petits bourgeois en désarroi, hier et aujourd’hui. ***
Cela fait trente ans que je n’avais plus vu "Les Estivants" de Gorki, montés en Belgique sur un scène professionnelle francophone. En 1988, Philippe van Kessel, pour sa dernière mise en scène à l’Atelier Ste Anne, avant de diriger le
« Un Conte allemand », le grand Art de la Marionnette. Drôle, poétique, séduisant ****
"Le petit Chaperon Rouge" vous connaissez, tout comme "La Belle au Bois dormant" ou "Blanche Neige". Ajoutez "Le Nain Tracassin", "Le pêcheur et sa femme" et d’autres contes parmi les 200 des Frères Grimm. Mais comment les lier ? Jan-Christoph Gockel et
Angelo Bison dans « Un homme si simple » d’André Baillon. Chronique d’une folie ordinaire. Une performance frémissante ***
Pour le grand public, Angelo Bison, c’est le masque d’un pervers, assassin d’enfants, dans la série "Ennemi public", avec en arrière fond l’affaire Dutroux. Pour le public plus restreint du théâtre, Angelo, dans "L’Avenir dure longtemps", incarnait le philosophe Althusser,
Danse. L’humour au féminin. Deux mondes légèrement détraqués. Deux délicieuses anomalies. ***
Le monde un peu absurde au graphisme sombre de Karine Ponties est connu et reconnu mais cette fois elle y ajoute de l’humour tchèque. "Same Same" deux fausses jumelles intrigantes sur un plateau presque nu. A voir au 140 aujourd’hui
Festival de Liège : « Wedding » et « Jami Distrikt ». Deux satires sociales grinçantes et drôles, 3 à 4*.
La programmation du Festival de Liège c’est du "Jean-Louis Colinet" pur jus : un théâtre qui raconte la société contemporaine avec une distance amusée et une rage contenue. Il donne la parole à trois jeunes actrices qui cassent le nationalisme mortifère dans
Bozar. Festival « Afropolitan », musique, film, stand up. Avec l’humour de Cécile Djunga, en prime.
Ce week-end, Bozar vit au rythme africain, centré sur la métropole, "Système Kinshasa". Concerts, battles hip hop, stand up, films, expo, débats, performances, défilés de mode, marché de créateurs, gastronomie, workshops et programmes pour enfants trois jours intenses de fête
« La Gioconda » de Ponchielli. Un opéra rare et virtuose. Une vision noire du pouvoir et du sexe, dans les égouts de Venise. Dur mais beau. ***
Le tandem Py/Weitz a encore frappé avec force, s’emparant de l’œuvre de Ponchielli, entre Verdi et Puccini, pour en décaper le pittoresque romantique des palais vénitiens et des ponts sur le Grand Canal. Toute l’action, oppressante, se déroule dans un immense