« Les Contes d’Hoffmann ». Le Monde est Star, Hollywood est son Roi, Warlikowski son Prophète. ***
Au départ un poète romantique allemand E.T. Hoffman, dont les contes jouent sur le fantastique des situations, l’inquiétante étrangeté des âmes et le romantisme du poète qui noie souvent ses tourments amoureux dans l’ivresse. Critique :*** Puis Jacques Offenbach, après la chute de
« Outwitting the Devil », d’Akram Khan : du mythe à l’élan vital
Il est rare qu’un spectacle présenté dans la Cour d’Honneur d’Avignon soit visible la même saison en Belgique. C’est le cas cette année avec "Outwitting the devil" coproduit par le Central de La Louvière. Une occasion à saisir. Voici ma
« Forces » de Mannès, Turine, et Lemaître, et « Ida »de Lara Barsacq: du tourbillon à la réflexion. Soirée magique aux Brigittines.
Critique. Patrick Bonté cultive depuis belle lurette l’art des soirées composées. Celle qu’il propose encore ce soir et demain est d’une force et cohérence particulières. Dans les deux performances proposées la chorégraphe est une femme et danse elle-même avec des danseuses
« Le dernier salut ». Trois vieux briscards du National tirent leur révérence dans les rues de Bruxelles. Croquants. ***
Jean-Pierre Bodson, Patrick Donnay et Alfredo dit Fredo Canavate sont de vieilles connaissances pour le vieux critique que je suis. Je les ai vus jouer, à la fin des années 1980, à l’Atelier Ste Anne, où certains pratiquaient déjà l’art
« George Kaplan ». Un absent omniprésent. Un Hitchcock revisité, drôle et subtil. ***
Dans la petite salle de la Balsamine, trois acteurs et deux actrices (formant le collectif RZ1GK) font revivre un personnage énigmatique de "La Mort aux trousses" de Hitchcock, un absent pourtant au centre de l’intrigue et des quiproquos. Le Français Frédéric
« Dimanche ». Un quotidien paisible guetté par les menaces climatiques. Un théâtre visuel, virtuose et poétique ****
Imaginez un dimanche relax dans une famille petite bourgeoise dégustant son café-croissants. Un couple et une grand-mère attendrissante, sous la forme d’une délicieuse marionnette. Autour d’eux, le monde court à la catastrophe. Les trois mêmes acteurs/trices se muent en un
Nicole Mossoux expose une sombre fresque de Goya aux Halles et une aquarelle délicate aux Tanneurs. Plaisir double. ****
Critique On connaît l’attrait de la compagnie Mossoux Bonté pour la peinture dont témoigne une de leurs œuvres fondatrices "Les Hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien". Attrait aussi pour le thème du double avec le fameux "Twin Houses" où Nicole Mossoux, soliste,
« Paying for it »: un reportage théâtral documenté, contradictoire et dérangeant sur la prostitution, avec des interprètes inspirés ****
On ne sait plus très bien de combien de "collectifs" Jérôme De Falloise est le redoutable sous-marin (Raoul Collectif, Impakt devenu La Brute, Nimis Groupe etc.) mais sa verve caustique et son sens critique sont repérables au quart de tour. Et
« De Blinden » : un oratorio d’après « Les Aveugles » de Maeterlinck, signé Kuijken/De Pauw. Une curiosité.
"Les Aveugles", c’est une des œuvres les plus jouées de Maeterlinck avec "Pelleas et Mélisande" et "Trois petits drames pour marionnettes" (récemment adaptés en opéra à la Monnaie par un jeune compositeur français, Benjamin Attahir sous le beau titre "Le Silence des ombres").
« Jeanne d’Arc au bûcher » d’après Honegger et Claudel. Audrey Bonnet bouleversante en Jeanne, victime de son mythe. ****
Romeo Castellucci déconstruit, c’est son talent, le personnage sacré de Jeanne d’Arc dans l’oratorio dramatique conçu en 1938 par un duo d’avant-garde. Le livret de Paul Claudel et la partition d’Arthur Honneger résistent fort bien à l’étrangeté du personnage de