Aix-en-Provence/La Monnaie. ‘Pinocchio’ de Philippe Boesmans. Une féroce allégresse. Une réussite totale. ****
Première ce soir à La Monnaie du dernier opéra de Philippe Boesmans, qui a triomphé cet été au Festival d’Aix-en-Provence. Voici ma critique de juillet. Seuls changements de cette série bruxelloise : l’orchestre de la Monnaie (et pas le Klangforum
Festival de Salzbourg 2017 : Markus Hinterhäuser, proche de Gérard Mortier, fait souffler un vent politique et artistique nouveau.
Nous reviendrons sur la personnalité du nouveau directeur, Markus Hinterhäuser et sur sa volonté, totalement réussie, de mêler interrogation politique et renouveau artistique. Au moins trois opéras, ‘La Clémence de Titus’, de Mozart, mise en scène de Peter Sellars, ‘Lady
Festival Aix-en-Provence 2018 : la dernière saison de Bernard Foccroulle recentré sur d’autres passions.
Bernard Foccroulle a présenté sa dernière saison comme directeur du Festival d’Aix -en-Provence. Rien ne l’obligeait à la retraite mais il a d’autres ambitions passionnantes à développer comme il nous l’explique ci-dessous. La saison prochaine le verra semblable à lui-même
Avignon 2017 :’De Meiden’ (‘Les Bonnes’) de Jean Genet, m.e.s. Katie Mitchell. Une perversité si chic.
Critique *** De Katie Mitchell, on a des souvenirs éblouis. Au Festival d’Aix-en-Provence où elle a monté un inoubliable ‘Written on skin’ de George Benjamin (2012) ou une ‘Pelleas et Mélisande’ de Debussy, sensuel, étrange, féministe. Ici même à Avignon, en
Avignon 2017/Off/ Eldoradôme.’La route du levant’ (Dominique Ziegler): castagne au commissariat sur thème djihadiste.
On vous a déjà beaucoup parlé de ce nouveau petit lieu belgo-français, greffé sur un lieu historique d’Avignon, le Collège de la Salle. L’union faisant la force, il était intéressant de tirer le bilan de ce ‘deal’ entre le Poche
Avignon 2017 /OFF. Polémique. Israël demande l’interdiction d’une pièce sur Mohammed Merah, créée à la Manufacture.
La France est-elle un pays de vaines polémiques ? Incapable de dialoguer avec son passé ? Aux Etats-Unis, la fin de la guerre du Vietnam a suscité et continue de susciter des films d’une violence extraordinaire qui interrogent cette histoire,
Avignon 2017…on y danse, en IN, en OFF. ‘Nativos’ (Ayelen Parolin) et ‘Fiesta'(Israel Galvan). Raffinement et ouverture au monde.
Le meilleur spectacle de danse d’Avignon a lieu dans le off. Il a pour nom ‘Nativos’, de l’Argentine de Belgique, Ayelen Parolin, programmé par le Théâtre des Doms dans le studio des Hivernales. En Cour d’Honneur Israel Galvan déconstruit une
‘Borderline’ (Guy Cassiers) : les réfugiés et nous, à travers un texte révolté d’Elfriede Jelinek.
Critique : *** Chez Guy Cassiers il y a toujours, au départ l’amour d’un texte qu’il prend plaisir à renforcer et éclairer par une savante alchimie d’images, rarement réalistes, qui créent un monde. "Les suppliants", d’Elfriede Jelinek l’artiste autrichienne révoltée contre
Avignon 2017. La « révélation » du festival, « Ibsen Huis » de Simon Stone : un tourbillon de sensations au bord du gouffre.
Critique **** D’Ibsen on connaît "Maison de poupée", "Hedda Gabler", "Un canard sauvage", "Les Revenants", "Peer Gynt", de sombres drames mettant en évidence les secrets familiaux, les non-dits qui pourrissent les relations à travers plusieurs générations. Ou qui soulignent, comme "Un ennemi
Avignon 2017. ‘Unwanted ‘(Dorothée Munyaneza): le viol comme arme de guerre. Une dignité reconquise par la beauté.
Critique**** Lors du génocide rwandais (1994) Dorothée Munyaneza a 12 ans et échappe par miracle à la mort et au viol. 20 ans plus tard elle retourne au Rwanda pour y faire une enquête minutieuse auprès d’une soixantaine de ces femmes