« If only » de Thomas Hauert. Austère portrait d’une époque flottante.
Thomas Hauert, chorégraphe suisse installé en Belgique depuis un quart de siècle a créé sa compagnie ZOO en 1998 avec une prédilection pour les rythmes enlevés, les couleurs chatoyantes et un certain élan vital. Mais il nous avertit d’entrée de jeu :
« Les Falaises » aux Tanneurs. « Atmosphère, atmosphères, de jolies gueules d’atmosphère.. »
On se souvient de la tirade historique et irrésistible d’Arletty dans "Hôtel du Nord" de Marcel Carné. "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?". A la fin de cette petite heure et quart de théâtre pseudo policier, intitulée
« Propaganda ! » de Vincent Hennebicq. Portrait ludique d’un manipulateur… démocratique
Vincent Hennebicq, comédien bilingue talentueux, franco-néerlandais (une denrée rare), est aussi un metteur en scène qui aime mêler les sujets de société et les scénographies spectaculaires. Sur un sujet aussi sérieux que la "propagande", il transforme en spectacle de music-hall
Alexandre Caputo nouveau Directeur des Tanneurs : le choix de l’expérience.
Il fallait un successeur à David Strosberg, directeur des Tanneurs, dont le CA s’était " séparé " en novembre 2017. Voilà qui est fait. Le poste était convoité par 22 candidat(e)s. Le climat induit par le comportement du directeur précédent orientait plutôt
Alexandre Caputo nouveau Directeur des Tanneurs : le choix de l’expérience.
Il fallait un successeur à David Strosberg, directeur des Tanneurs, dont le CA s’était " séparé " en novembre 2017. Voilà qui est fait. Le poste était convoité par 22 candidat(e)s. Le climat induit par le comportement du directeur précédent orientait plutôt
Le directeur des Tanneurs, David Strosberg, ‘mis à l’écart’ par son CA. Communiqué officiel et analyse.
Communiqué de Presse du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale du Théâtre Les Tanneurs 4 décembre 2017 Le Théâtre Les Tanneurs est une institution soucieuse de son public et du bien-être de son personnel. Son Conseil d’Administration a pris des décisions nécessaires et difficiles,
Piemme, l’ouragan de la saison : trois pièces, trois metteurs en scène, trois théâtres. De Mai 68 à l’extrême droite. Décalé, actuel, sensible.
J.M Piemme, c’est une légende belge, pardon, liégeoise, de notre théâtre. Incroyablement prolifique, à la fois savant et populaire, mêlant gouaille et réflexion sur des thèmes souvent politiques. Trois théâtres, le Varia, les Tanneurs et les Martyrs unissent leurs forces
‘Le jour, et la nuit, et le jour, après la mort’: un trio familial éclaté. Noir de noir. Coloré d’humour.
Critique:*** Souvent je me suis dit : comment un metteur en scène -et des acteurs- peuvent-ils deviner qu’un texte " pauvre " a une densité de diamant ? Par rapport au texte d’Esther Gerritsen, la langue de Becket est bavarde comme
« Et avec sa queue il frappe! », ou les désarrois de l’élève Gunzig.
Prenez un adolescent fragile et craintif. Trempez-le dans le jus ravigotant de petits dragons asiatiques de série B. Et vous en ferez un homme, blindé…d’humour. Un très grand Alexandre Trocki nous plonge dans l’univers "barbare" et drôle de l’auteur. Un quatuor
La connerie et la paranoïa, deux folies théâtrales argentines, drôles, hors normes.
Au théâtre, les Argentins, depuis Copi, sont fous, fous, fous, Dieu merci ! Spregelburd, Rafaël, acteur, écrivain, metteur en scène argentin suit cette tradition, avec un degré de plus dans la sophistication. Deux de ses pièces, mises en scène par le