Opéra de Paris : » Lohengrin » de Wagner. Fragile comme un enfant perdu, dans la version de Claus Guth.
J’ai toujours eu un problème avec le cygne en général et sa représentation romantique, wagnérienne, en particulier dans " Lohengrin ". Apparemment le metteur en scène Claus Guth partage cette allergie et résout le problème avec élégance. Dans sa version,
Opéra de Paris: « Les Contes d’Hoffmann », m.e.s de Robert Carsen : régal d’intelligence et festin de voix.
Critique :*** Cela fait 23 ans qu’on a découvert Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence dans un "Orlando" d’Haendel, miraculeux d’évidence : l’intrusion d’un esprit géométrique dans une œuvre baroque, avec le soutien du fougueux William Christie et le rôle titre de
Opéra de Paris « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns. Une féérie orchestrale et une mezzo bouleversante, Anita Rashvelishvili.
Un sujet sacré, emprunté à la Bible, est, a priori, plus une matière d’oratorio que d’opéra. Au XIXè siècle, hormis le "Nabucco" de Verdi et une "Marie Magdeleine" (oubliée) de Massenet, puis l’immense "Salomé" de Richard Strauss personne n’ose une