Annie Bozzini. Danse, politique, féminisme. La Directrice de Charleroi Danse, un personnage incontournable.
La 2è Biennale de Charleroi Danse patronnée par Annie Bozzini s’est achevée samedi dernier après trois semaines passionnantes structurées autour d’axes très clairs, très volontaristes. La patronne de Charleroi Danse depuis 2016, directrice pendant 20 ans du Centre chorégraphique de
« KIND » de Peeping Tom. La violence au cœur de l’enfance. Un cauchemar propulsé par d’exceptionnels danseurs ***
Soyons francs : aucun des spectacles de Peeping Tom ne nous laisse indifférent et Kind nous a fasciné comme les autres. Depuis la trilogie "territoriale" Le Jardin, le Salon, Le Sous-Sol jusqu’à cette autre qui s’achève sur la famille (Vader, Moeder, Kind), chaque fois "on marche",
Reprise de « Requiem pour L. » de Fabrizio Cassol et Alain Platel à Charleroi danse ***
Au départ, comme l’expliquent ci-dessous Fabrizio Cassol et Alain Platel, il y a non pas une "idée" mais une intuition commune à partager : aborder en douceur le tabou de la mort, au départ du "Requiem" inachevé de Mozart. Une complicité
« Rage dedans ». Jean-Luc Piraux jongle avec son « burn out ». Talent, tendresse, humour. ***
Est-il né clown Jean-Luc Piraux? Avec lui, pas besoin de masque, de boule rouge sur le nez. De spectacle en spectacle, il est un gentil auguste, déroulant avec une simplicité désarmante son tapis de malheurs qu'il nous offre en partage. Simplement
Charleroi danse. Biennale 2019. Féministe, politique, moderniste. Joli cocktail***
Depuis son installation à la tête de "Charleroi Danses" devenu "Charleroi danse", la Française Annie Bozzini a une ligne fort claire : son féminisme lui fait privilégier les créatrices en FWB, sa sensibilité politique la dirige vers l’Afrique et le Brésil
« Le Roman d’Antoine Doinel ». Truffaut/Doinel/Laubin. Autoportraits en écho. Virtuose, drôle, délicieux. ***
Ça fait longtemps qu’il le porte, Antoine Laubin, son Truffaut chéri, à la fois anachronique et contemporain. Pour ceux qui, comme moi, ont connu comme un bonheur la "nouvelle vague" du cinéma français à ses débuts, Antoine Doinel, l’éternel ado
« Le Silence des Ombres » de Benjamin Attahir. Maeterlinck autrement. Un cadeau de la Monnaie à un jeune compositeur. ***
Il était une fois Maeterlinck, Maurice, francophone des Flandres, promoteur d’un théâtre symboliste porté aux nues par l’avant-garde des années 1890-1920. Debussy lui commanda un livret à partir d’une de ses œuvres, "Pelléas et Mélisande", devenu un opéra unique, sans