« Macbeth Underworld » de Pascal Dusapin : Thomas Jolly, metteur en scène, dans le bain d’une création
Thomas Jolly est connu en France comme un fou de Shakespeare qui a monté à Avignon, en un marathon de 18 heures, la trilogie intégrale d’Henri VI puis Richard III, puis en Cour d’Honneur le Thyeste de Sénèque , l’origine
« La mémoire des arbres » : entre poème symphonique et théâtre action.
Au départ personne ne s’attendait à ce coup-là. Fabrice Murgia met le nucléaire russe au centre d’une pièce évoquant une ville oubliée. Ce n’est pas Tchernobyl mais une petite ville inconnue, cadenassée par l’armée russe. A la fin un témoin des
Le Rideau au cœur d’Ixelles. Les nomades atterrissent dans l’euphorie.
Hier matin, Michael Delaunoy, le Directeur du Rideau et sa Secrétaire Générale, Catherine Briard orchestraient avec Olivier Bastin, le Président du CA une joyeuse entrée dans un lieu improbable, intelligemment rénové au cœur d’Ixelles, par deux jeunes architectes Stéphane Damsin
Les Brigittines en Festival : le rendez-vous de l’étrange, de la sensualité et de l’humour.
"Rompre avec le monde pour le réinventer" : cela fait près de 35 ans que le duo Mossoux- Bonté pratique la formule dans leurs œuvres communes, ou via ce Festival International des Brigittines qui s’achève aujourd’hui. Rompre pour réinventer, casser le
Avignon 2019 : Le Off et le In à égalité dans la presse française ?
Le IN a tellement déçu la presse française "envoyée spéciale" à Avignon que le Monde publie la liste d’une dizaine de spectacles du OFF parmi les 20 meilleurs, IN et OFF inclus, dont le "Final Cut" de Myriam Saduis, à
Art et politique : Serebrennikov et Linyekula creusent avec élégance ces racines ambiguës
Le rapport entre Poutine et Mobutu ? La soumission de l’art au pouvoir. Poutine pour censurer, réprimer les hommes libres, dont les homosexuels. Mobutu pour servir son prestige en créant un "ballet national" à son image. "Outside" : Chine et Russie répriment les
Sophistication d’Akram Khan et simplicité de Martin Crimp à Avignon
La Cour d’Honneur d’Avignon a vibré d’une standing-ovation (rare) pour Akram Khan, à la recherche du Diable ("Outwitting the devil"). Daniel Jeanneteau propose, lui, une adaptation des "Phéniciennes" d’Euripide par Martin Crimp. Les Atrides y sont convoqués pour rendre compte de
« Mahagonny », un « requiem » choral, noir de noir. La griffe d’Ivo Van Hove sur le pamphlet de Weill/Brecht.
A sa création à Leipzig en 1930, les nazis organisent une cabale pour saborder cet opéra "judéo-marxiste". Il est pour les hitlériens, l’exemple même de "l’art dégénéré" qu’ils feront disparaître dès leur arrivée au pouvoir … trois ans plus tard. Non
Aix 2019. Le « Requiem » selon Castellucci et la « Tosca » de Christophe Honoré. Le triomphe du concept… incarné.
La première année d’un nouveau directeur de festival est toujours guettée avec beaucoup d’attention et un brin de scepticisme. Pierre Audi, metteur en scène franco-libanais, directeur pendant 30 ans du "Nederlandse Opera" d’Amsterdam l’a voulue radicale, cette prise en charge d’Aix. Une réussite
Avignon 2019. Cirque belge. « La vrille du chat » et « Exodus ». Monde, rêve, poésie, exil. Et acrobatie.
Deux spectacles de cirque (basés à Bruxelles ou en Wallonie) à voir cette année en Avignon. L’un, "La Vrille du chat" (un des 3 nominés des "Prix Maeterlinck de la Critique" 2019), est présent sur l’Ile Piot jusqu’au 20 juillet dans