» Frankenstein » d’après Mary Shelley. Les malheurs d’un monstre géant et du petit Victor. Une étonnante performance de marionnettiste.
Dans le laboratoire de vie et de mort installé sur le plateau du National, des comédiens hyper sympas nous accueillent avant le spectacle pour nous raconter l’histoire de petits objets récoltés ici et là. Ils sont comme la boîte à
« L’avenir dure longtemps » d’après Louis Althusser. Plongée dans le vertige de la folie meurtrière ****
Si vous avez raté, ce chef d’œuvre en 2016 ou 2017, il vous reste 10 jours pour le voir au Théâtre Poème (du 8 au 18 mars) .Un théâtre privé de subvention par la Ministre Alda Gréoli en novembre 2017.
» i-clit » de Mercedes Dassy: un féminisme joyeux, musclé, chorégraphié, bien dans sa peau. L’intelligence du corps***
En entrant dans la petite salle de la Balsamine j’avais entrevu un mini-teaser d’ " i-clit ", à l’érotisme affirmé et parcouru en diagonale un dossier de presse très " réfléchi " sur le féminisme, jadis et aujourd’hui. Et surtout repéré le nom de Lisbeth Gruwez,
« L’Eté 42, rafle dans les Marolles » (R. Kalisz): un moment de théâtre-vérité, sobre, émouvant.
Le quartier des Marolles à Bruxelles est devenu une sorte de prolongement " bobo " du quartier hyper chic du Sablon. Sa " gentrification " s’est faite par étapes et le quartier " populaire" où l’on parlait le savoureux patois bruxellois, mélange de flamand et
» Finir en beauté » (Mohammed El Khatib): Un adieu à la Mère, d’une justesse tendre****
On a beau être blasé par 40 ans de passion pour le théâtre, il y a des semaines où on se dit : c’est trop injuste que le cinéma soit toujours "rattrapable" alors que le théâtre est à saisir au vol
« Menuet »: un thème délicat, à la Lolita, traité avec une infinie délicatesse. Murgia en grande forme ***
Pas évident, en francophonie, de cultiver ce genre hybride, le "théâtre musical", entre théâtre et opéra. Les Flamands et notamment le groupe LOD ont trouvé un public pour ces œuvres subtiles. Nous avons assisté, ravi, il y a un an
» Drarrie in de nacht » au KVS : quatre gamins perdus, entre pluie et lumière, slam et mauvais coups.
L’an dernier, Junior Mthombeni avait produit un spectacle musical de qualité en hommage à " Malcolm X ", un des leaders de la révolte noire américaine des années 60, converti à une forme dure de l’Islam. Il récidive avec ses complices, l’auteur
« Les fortunes de la viande ». Le sadisme change de camp. Une grande performance d’acteurs sur un pamphlet crépusculaire ****
Dès le titre, un soupçon : et si ces " fortunes " de la viande étaient une réponse aux " infortunes " de la vertu de Sade ? Et si la torture infligée au corps de l’homme était une réponse de la bergère, Martine Wijckaert, au berger,
La fête des pères : » Avant la fin « (Catherine Graindorge) et » Pater » (Barbara Sylvain). Humour et émotion y font bon ménage ***
Quelle belle (et rare) idée : deux théâtres (Les Tanneurs et les Riches-Claires) se font de la pub réciproque, et pas de la concurrence sauvage, pour deux spectacles sur un même thème, lui aussi plutôt rare : l’amour d’une fille pour son
« Do you wanna play with me ? ». Internet et ses poupées sexuées. Joli, mais à la surface du Net.
Sylvie Landuyt nous avait charmés en 2014 avec "Elles", à la fois par son écriture et le dialogue musical entre elle, mère musicienne, et sa fille (de plateau!) Jessica Fanhan. Elles avaient l’une et l’autre remporté les Prix de la critique,