Découverte 1 : Des « Idiots » russes percutants. Eclairage, sur le poutino-néo-soviétisme.
Outre les célébrités (Py, Lupa, Ostermeier, Badiou) Avignon c’est aussi un petit palais de découvertes. Trois à retenir en cinq jours, deux IN, un Russe, un Estonien. Et un OFF, un Coréen. Point commun : la jeunesse
Richard III de Shakespeare. Danger ! Un psychopathe …séduisant. Le spectacle à ne pas manquer
Il fallait un «monstre» répugnant et sexy à la fois. Le metteur en scène allemand Thomas Ostermeier l’avait sous la main. Lars Eidinger, Hamlet indécis, énervant, dans la Cour d’Honneur 2008, devient, avec élégance, Richard III, un manipulateur difficilement contrôlable.
L’œuvre choc d’Avignon 2015 : » Des arbres à abattre » de Kristian Lupa
Une plongée dans la misanthropie, une caricature d’une certaine Autriche réactionnaire mais aussi un chant d’amour et de mort d’une rare intensité. C’est tout ça que nous offre l’adaptation du roman de Thomas Bernhard par Kristian Lupa, un metteur en
Le Roi Lear mis en scène par Olivier Py. Surchauffe en Cour d’Honneur.
C’est l’année des ambitions politiques, philosophiques et métaphysiques. Après Platon revu par Badiou, voici Shakespeare retraduit et revu par Olivier Py, directeur du Festival. Décevant. Olivier Py veut faire entrer toutes les tragédies du XXè siècle, de 1914 à 1989 dans
Avignon 2015. La République de Platon : un texte « citoyen », armé d’humour
La République de Platon, adaptée en 18 épisodes de 50 minutes par le philosophe marxiste Alain Badiou : que du bonheur ! A l’heure de l’apéro, dans un petit jardin délicieux du centre-ville, un spectacle gratuit, simple et convaincant. Et
Prix de la Critique (théâtre/danse) 2015: palmarès des nominés. Mais question, critique/artistes : danger sur une entente cordiale ?
Deux cadeaux pour le même… prix : la liste des 40 nominés des Prix de la critique 2015 dont les 13 lauréats seront proclamés le 19 octobre à Mons. Mais d'abord, une mise au point : critique/artistes:? Quel contrat pour
El Conde de Torrefiel. … » Après …avoir visionné un film de Michael Hanneke « . Le spleen désabusé de la génération « Podemos ».
La déferlante qui a cassé l’Espagne, après la Grèce, en 2010 a provoqué l’exil ou la révolte de nombreux jeunes Espagnols. Révolte, mélancolie, transgression et jeu subtil entre parole et chorégraphie : la compagnie barcelonaise El Conde de Torrefiel
KFDA 2015 .Su Wen-Chi » Off the map » : la Venus de Botticelli, façon Taiwan
Le programme est un peu « prise de tête ». Mais une fois installé, dans la salle, faut tout simplement se laisser emporter par une présence, forte, et des images, raffinées. Un petit conseil : ne lisez surtout pas le petit
KFDA 2015 . » Las ideas » (Federico Leon): Ceci n’est pas un metteur en scène ! Drôlissime !
C’est la version light du KFDA réputé parfois austère ! Il est encore temps d’y courir. Au pays du surréalisme de Magritte, (" Ceci n’est pas une pipe ") il est facile de se glisser dans la peau d’un metteur en
» Vania » ! Un Tchékhov déchirant, agressif, insinuant, choral. Une épure parfaite signée Christophe Sermet.
« Réussir son Tchékov »? LE test de maturité de tout metteur en scène ambitieux. Christophe Sermet s’empare d’Oncle Vania , le fait vibrer juste et «orchestre» ses acteurs pour porter l’ensemble à ébullition. Un grand bonheur