« Outwitting the Devil », d’Akram Khan : du mythe à l’élan vital
Il est rare qu’un spectacle présenté dans la Cour d’Honneur d’Avignon soit visible la même saison en Belgique. C’est le cas cette année avec "Outwitting the devil" coproduit par le Central de La Louvière. Une occasion à saisir. Voici ma
« Forces » de Mannès, Turine, et Lemaître, et « Ida »de Lara Barsacq: du tourbillon à la réflexion. Soirée magique aux Brigittines.
Critique. Patrick Bonté cultive depuis belle lurette l’art des soirées composées. Celle qu’il propose encore ce soir et demain est d’une force et cohérence particulières. Dans les deux performances proposées la chorégraphe est une femme et danse elle-même avec des danseuses
Nicole Mossoux expose une sombre fresque de Goya aux Halles et une aquarelle délicate aux Tanneurs. Plaisir double. ****
Critique On connaît l’attrait de la compagnie Mossoux Bonté pour la peinture dont témoigne une de leurs œuvres fondatrices "Les Hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien". Attrait aussi pour le thème du double avec le fameux "Twin Houses" où Nicole Mossoux, soliste,
Annie Bozzini. Danse, politique, féminisme. La Directrice de Charleroi Danse, un personnage incontournable.
La 2è Biennale de Charleroi Danse patronnée par Annie Bozzini s’est achevée samedi dernier après trois semaines passionnantes structurées autour d’axes très clairs, très volontaristes. La patronne de Charleroi Danse depuis 2016, directrice pendant 20 ans du Centre chorégraphique de
« KIND » de Peeping Tom. La violence au cœur de l’enfance. Un cauchemar propulsé par d’exceptionnels danseurs ***
Soyons francs : aucun des spectacles de Peeping Tom ne nous laisse indifférent et Kind nous a fasciné comme les autres. Depuis la trilogie "territoriale" Le Jardin, le Salon, Le Sous-Sol jusqu’à cette autre qui s’achève sur la famille (Vader, Moeder, Kind), chaque fois "on marche",
Charleroi danse. Biennale 2019. Féministe, politique, moderniste. Joli cocktail***
Depuis son installation à la tête de "Charleroi Danses" devenu "Charleroi danse", la Française Annie Bozzini a une ligne fort claire : son féminisme lui fait privilégier les créatrices en FWB, sa sensibilité politique la dirige vers l’Afrique et le Brésil
Les Brigittines en Festival : le rendez-vous de l’étrange, de la sensualité et de l’humour.
"Rompre avec le monde pour le réinventer" : cela fait près de 35 ans que le duo Mossoux- Bonté pratique la formule dans leurs œuvres communes, ou via ce Festival International des Brigittines qui s’achève aujourd’hui. Rompre pour réinventer, casser le
Art et politique : Serebrennikov et Linyekula creusent avec élégance ces racines ambiguës
Le rapport entre Poutine et Mobutu ? La soumission de l’art au pouvoir. Poutine pour censurer, réprimer les hommes libres, dont les homosexuels. Mobutu pour servir son prestige en créant un "ballet national" à son image. "Outside" : Chine et Russie répriment les
KFDA 2019 – Carnet de route 1. Danses toutes ! (avec bonus hors Kunsten, « Stretch » d’Isabella Soupart)
Il faudra s’y faire : le théâtre est à la portion congrue au KFDA. Sauf si, après cette édition, encore redevable dans la majorité des spectacles à Christophe Slagmuylders, parti en septembre 2018 pour diriger les Wiener Festwochen, les nouveaux directeurs, Sophie
Charleroi/Danse/LEGS. L’héritage transformé. Josef Nadj, Robyn Orlin et héritiers. Sensible, raffiné.***
J’ai retrouvé hier à la Raffinerie de Molenbeek une vieille connaissance Josef Nadj, un Hongrois d'origine serbe, découvert au "140" dans les années 90, puis comme vedette d’Avignon et qui passe rarement en francophonie. Son univers onirique raffiné est fascinant.