« George Kaplan ». Un absent omniprésent. Un Hitchcock revisité, drôle et subtil. ***
Dans la petite salle de la Balsamine, trois acteurs et deux actrices (formant le collectif RZ1GK) font revivre un personnage énigmatique de "La Mort aux trousses" de Hitchcock, un absent pourtant au centre de l’intrigue et des quiproquos. Le Français Frédéric
« Dimanche ». Un quotidien paisible guetté par les menaces climatiques. Un théâtre visuel, virtuose et poétique ****
Imaginez un dimanche relax dans une famille petite bourgeoise dégustant son café-croissants. Un couple et une grand-mère attendrissante, sous la forme d’une délicieuse marionnette. Autour d’eux, le monde court à la catastrophe. Les trois mêmes acteurs/trices se muent en un
Nicole Mossoux expose une sombre fresque de Goya aux Halles et une aquarelle délicate aux Tanneurs. Plaisir double. ****
Critique On connaît l’attrait de la compagnie Mossoux Bonté pour la peinture dont témoigne une de leurs œuvres fondatrices "Les Hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien". Attrait aussi pour le thème du double avec le fameux "Twin Houses" où Nicole Mossoux, soliste,
« Paying for it »: un reportage théâtral documenté, contradictoire et dérangeant sur la prostitution, avec des interprètes inspirés ****
On ne sait plus très bien de combien de "collectifs" Jérôme De Falloise est le redoutable sous-marin (Raoul Collectif, Impakt devenu La Brute, Nimis Groupe etc.) mais sa verve caustique et son sens critique sont repérables au quart de tour. Et
« De Blinden » : un oratorio d’après « Les Aveugles » de Maeterlinck, signé Kuijken/De Pauw. Une curiosité.
"Les Aveugles", c’est une des œuvres les plus jouées de Maeterlinck avec "Pelleas et Mélisande" et "Trois petits drames pour marionnettes" (récemment adaptés en opéra à la Monnaie par un jeune compositeur français, Benjamin Attahir sous le beau titre "Le Silence des ombres").
« Jeanne d’Arc au bûcher » d’après Honegger et Claudel. Audrey Bonnet bouleversante en Jeanne, victime de son mythe. ****
Romeo Castellucci déconstruit, c’est son talent, le personnage sacré de Jeanne d’Arc dans l’oratorio dramatique conçu en 1938 par un duo d’avant-garde. Le livret de Paul Claudel et la partition d’Arthur Honneger résistent fort bien à l’étrangeté du personnage de