« Le chant des ruines » de Michèle Noiret. Chaos dehors, chaos dedans. Beauté, force, élégance***
Le Théâtre National reprend du 18 au 22 février le spectacle de Michèle Noiret, créé à la Biennale de Charleroi Danse. Voici ma critique, positive, de l’automne 2019. Nul doute que mon seul bémol à la création, "resserrer le tout"
« Backstage ». Hamlet en coulisses. Un nihilisme alcoolisé.
A priori le programme est alléchant : en toile de fond, "Hamlet", une plongée dans les contradictions du pouvoir, les abîmes de l’amour, le vertige de l’existence et la naissance du théâtre dans le théâtre. Avec vue sur les coulisses où six
« Lehman Trilogy » : une fresque jouissive, portée par trois clowns inspirés ****
Reprise au Rideau jusqu’au 29 février (bissextile, l’année !) d’une passionnante fresque deux fois récompensée aux Prix de la Critique 2016 (meilleure mise en scène de Lorent Wanson, meilleur jeune espoir masculin Jacopo Bruno). Un changement notable : Angelo Bison est remplacé
« L’avenir dure longtemps ». Althusser, le vertige d’une folie meurtrière ****
REPRISE (un succès non-stop depuis 4 ans ,Prix de la Critique 2016, meilleur seul en scène.) Voici mon compte rendu (janvier 2016) de la performance "terrifiante" d’Angelo Bison. Passé par les Doms à Avignon, repris à Poème 2. Une œuvre qui vous
« Every Direction Is North ». Karine Pontiès joue sur l’élan et la virtuosité pour vaincre la mélancolie. ***
"Le Radeau de la Méduse" n’est jamais bien loin dans les rêves chorégraphiques de la Dame de Pique, compagnie de Karine Ponties. Entre rêve et réalité, cauchemar et catastrophe, le groupe et l’individu sont toujours pris entre conflit et solidarité avec
« Pays de Danse » 2020 : des parfums forts, portugais, africains, urbains et belges ***
Ce festival bisannuel de danse du Théâtre de Liège est une des bonnes occasions (avec la Biennale de Charleroi Danse et les deux festivals annuels aux Brigittines/Bruxelles) de rassembler des créations internationales de haut niveau et le meilleur de la
« Un Tramway nommé Désir » (Tennessee Williams). Et si on oubliait Marlon Brando ? ***
Tennessee Williams, c’est toute une époque, les années 1950/60, qui nous imprègne encore par les adaptations de son théâtre au cinéma. Des œuvres lourdes d’angoisses existentielles, plongées dans le "Deep South", amplifiées par Broadway et Hollywood. Une esthétique "Actor’s Studio",
« Les Falaises » aux Tanneurs. « Atmosphère, atmosphères, de jolies gueules d’atmosphère.. »
On se souvient de la tirade historique et irrésistible d’Arletty dans "Hôtel du Nord" de Marcel Carné. "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?". A la fin de cette petite heure et quart de théâtre pseudo policier, intitulée
« Histoire de la violence ». Comment pardonner l’impardonnable ? ****
C’est quoi une bonne pièce de théâtre ? Celle dont on sort avec plus de questions que de réponses. Or ça causait ferme au sortir de la première d’ "Histoire de la violence", une autofiction d’Edouard Louis, mise en scène par
« Ton joli rouge gorge ». Une utopie comique dans un monde transgenre.
Depuis le surprenant "J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie", l’épatante Clinic Orgasm Society met en scène un/des couple(s), se posant des problèmes de couple/genre sur le mode du conte burlesque, à 1000 lieues du réalisme. Surtout pas