« In Movement » aux Brigittines. Trois univers féminins interrogent le corps, l’esprit, la réalité, le rêve***
Depuis toujours, Patrick Bonté organise ses programmations à partir de son univers intérieur réfracté sur les spectacles de théâtre/danse qu’il donne à voir. La première soirée composée (sur les trois semaines du Festival "In Movement") propose trois réflexions féminines très concrètes
Factory. L’émergence au Festival de Liège. LA découverte : « Home » de Magrit Coulon ****
"Factory", c’est un peu comme un volet d’exposition théâtrale. Une année sur deux, on côtoie des œuvres, parfois majeures, venues du monde entier. Factory, "la fabrique" montre chaque année des œuvres de la FWB en projet, en progrès ou achevées. L’expo
« Der Schmied von Gent » de Franz Schreker. Un cocktail de (bonnes) surprises dans un opéra oublié ***
Il y a au moins trois raisons d’aller voir (demain dimanche 1er mars, la dernière) cet opéra oublié du compositeur Franz Schreker. Parce qu’il appartient à cette catégorie d’œuvres bannies par les nazis comme musique dégénérée, "entartete Musik". Parce que son
« Trilogie Mozart Da Ponte ». La punition du machisme. Une performance risquée mais forte.
L’issue (provisoire) le 24 février du procès Weinstein, reconnu coupable de viol, justifie dans les faits l’initiative de l’intendant de la Monnaie, Peter De Caluwe programmant un cycle Mozart centré sur Don Giovanni, un pervers organisé. Les fameuses "mille tre" (1003)
« Carnage ». Un beau tableau d’une jeunesse larguée.
"Carnage" de Clément Goethals et Hélène Beutin confirme une tendance fréquente cette saison : de belles scénos, de belles lumières mais un texte inégal, souvent issu d’un travail collectif. Pourtant le sujet, le portrait d’un groupe de jeunes enragés, est un
Mozart, anti-macho, manifeste avec #MeToo. Des Noces dopées à l’actu. Ambitieux. Un must. ***
C’est un des nombreux paris - réussis - d’une saison follement ambitieuse de Peter de Caluwe. Après deux créations mondiales contemporaines - dont un "Macbeth" de Pascal Dusapin, une "Jeanne au Bucher" d’Honegger mise en scène par Castelluci, des Contes
« Les émotifs anonymes ». Chocolat, amour et timidité. Une comédie pour gourmets. ***
Vous souvenez-vous des "Mangeuses de chocolat" de Philippe Blasband à l'Atelier Ste Anne fin des années 90? Une écriture remarquable, 450 représentations en plusieurs années. Trois jeunes femmes atteintes d’une mystérieuse maladie, l’addiction au chocolat essayaient de s’en guérir en
« Le chant des ruines » de Michèle Noiret. Chaos dehors, chaos dedans. Beauté, force, élégance***
Le Théâtre National reprend du 18 au 22 février le spectacle de Michèle Noiret, créé à la Biennale de Charleroi Danse. Voici ma critique, positive, de l’automne 2019. Nul doute que mon seul bémol à la création, "resserrer le tout"
« Backstage ». Hamlet en coulisses. Un nihilisme alcoolisé.
A priori le programme est alléchant : en toile de fond, "Hamlet", une plongée dans les contradictions du pouvoir, les abîmes de l’amour, le vertige de l’existence et la naissance du théâtre dans le théâtre. Avec vue sur les coulisses où six
« Lehman Trilogy » : une fresque jouissive, portée par trois clowns inspirés ****
Reprise au Rideau jusqu’au 29 février (bissextile, l’année !) d’une passionnante fresque deux fois récompensée aux Prix de la Critique 2016 (meilleure mise en scène de Lorent Wanson, meilleur jeune espoir masculin Jacopo Bruno). Un changement notable : Angelo Bison est remplacé