« Le dernier salut ». Trois vieux briscards du National tirent leur révérence dans les rues de Bruxelles. Croquants. ***
Jean-Pierre Bodson, Patrick Donnay et Alfredo dit Fredo Canavate sont de vieilles connaissances pour le vieux critique que je suis. Je les ai vus jouer, à la fin des années 1980, à l’Atelier Ste Anne, où certains pratiquaient déjà l’art
« George Kaplan ». Un absent omniprésent. Un Hitchcock revisité, drôle et subtil. ***
Dans la petite salle de la Balsamine, trois acteurs et deux actrices (formant le collectif RZ1GK) font revivre un personnage énigmatique de "La Mort aux trousses" de Hitchcock, un absent pourtant au centre de l’intrigue et des quiproquos. Le Français Frédéric
« Dimanche ». Un quotidien paisible guetté par les menaces climatiques. Un théâtre visuel, virtuose et poétique ****
Imaginez un dimanche relax dans une famille petite bourgeoise dégustant son café-croissants. Un couple et une grand-mère attendrissante, sous la forme d’une délicieuse marionnette. Autour d’eux, le monde court à la catastrophe. Les trois mêmes acteurs/trices se muent en un
« Paying for it »: un reportage théâtral documenté, contradictoire et dérangeant sur la prostitution, avec des interprètes inspirés ****
On ne sait plus très bien de combien de "collectifs" Jérôme De Falloise est le redoutable sous-marin (Raoul Collectif, Impakt devenu La Brute, Nimis Groupe etc.) mais sa verve caustique et son sens critique sont repérables au quart de tour. Et
« De Blinden » : un oratorio d’après « Les Aveugles » de Maeterlinck, signé Kuijken/De Pauw. Une curiosité.
"Les Aveugles", c’est une des œuvres les plus jouées de Maeterlinck avec "Pelleas et Mélisande" et "Trois petits drames pour marionnettes" (récemment adaptés en opéra à la Monnaie par un jeune compositeur français, Benjamin Attahir sous le beau titre "Le Silence des ombres").
« Rage dedans ». Jean-Luc Piraux jongle avec son « burn out ». Talent, tendresse, humour. ***
Est-il né clown Jean-Luc Piraux? Avec lui, pas besoin de masque, de boule rouge sur le nez. De spectacle en spectacle, il est un gentil auguste, déroulant avec une simplicité désarmante son tapis de malheurs qu'il nous offre en partage. Simplement
« Le Roman d’Antoine Doinel ». Truffaut/Doinel/Laubin. Autoportraits en écho. Virtuose, drôle, délicieux. ***
Ça fait longtemps qu’il le porte, Antoine Laubin, son Truffaut chéri, à la fois anachronique et contemporain. Pour ceux qui, comme moi, ont connu comme un bonheur la "nouvelle vague" du cinéma français à ses débuts, Antoine Doinel, l’éternel ado
« Le Silence des Ombres » de Benjamin Attahir. Maeterlinck autrement. Un cadeau de la Monnaie à un jeune compositeur. ***
Il était une fois Maeterlinck, Maurice, francophone des Flandres, promoteur d’un théâtre symboliste porté aux nues par l’avant-garde des années 1890-1920. Debussy lui commanda un livret à partir d’une de ses œuvres, "Pelléas et Mélisande", devenu un opéra unique, sans
Après Avignon, Christiane Jatahy est au Théâtre National : Une « Odyssée » vibrante, passionnée, branchée sur les drames de l’exil ****
Chaque année, la rumeur d’Avignon bruisse d’un spectacle majeur, celui qu’il ne faut pas rater, qui fait l’unanimité du public et des critiques. Après la Belge Anne-Cécile Vandalem ("Tristesse" en 2016) et le Suisse Milo Rau ("La Reprise", Histoire du
Prix Maeterlinck de la Critique 2019. Myriam Saduis meilleur spectacle et meilleure actrice.
La cérémonie des "Prix de la Critique" 2018/ 2019, rebaptisés "Prix Maeterlinck de la Critique" a eu lieu hier soir au Théâtre National en présence de Mme Bénédicte Linard , la nouvelle Ministre de la Culture, de l’Administrateur Général de la