« KIND » de Peeping Tom. La violence au cœur de l’enfance. Un cauchemar propulsé par d’exceptionnels danseurs ***
Soyons francs : aucun des spectacles de Peeping Tom ne nous laisse indifférent et Kind nous a fasciné comme les autres. Depuis la trilogie "territoriale" Le Jardin, le Salon, Le Sous-Sol jusqu’à cette autre qui s’achève sur la famille (Vader, Moeder, Kind), chaque fois "on marche",
» Dernier lit » (Hugo Claus). Haine, amour, suicide à Ostende. Le testament violent d’un poète ***
En 1998, Hugo Claus écrit une nouvelle d’une beauté poignante, sous forme d’une " lettre " de haine filiale, qui se termine par un double suicide. Dix ans plus tard (2008), il choisit, comme ses deux héroïnes, une mort volontaire.Dix ans plus
» Drarrie in de nacht » au KVS : quatre gamins perdus, entre pluie et lumière, slam et mauvais coups.
L’an dernier, Junior Mthombeni avait produit un spectacle musical de qualité en hommage à " Malcolm X ", un des leaders de la révolte noire américaine des années 60, converti à une forme dure de l’Islam. Il récidive avec ses complices, l’auteur
« Do you wanna play with me ? ». Internet et ses poupées sexuées. Joli, mais à la surface du Net.
Sylvie Landuyt nous avait charmés en 2014 avec "Elles", à la fois par son écriture et le dialogue musical entre elle, mère musicienne, et sa fille (de plateau!) Jessica Fanhan. Elles avaient l’une et l’autre remporté les Prix de la critique,
» Moeder » de Peeping Tom (Gabriela Carrizo et Franck Chartier) : une » folie » jouissive.
Faut-il être passionné de danse pour aimer les spectacles de Peeping Tom ? Non, mais ça aide. Faut-il aimer le théâtre post moderne et ses ambiances tordues, sans fil conducteur apparent ? Non mais ça aide. Car les trilogies de
« (Not) my paradise », de Sachli Gholamalizad. Racines douloureuses. ***
Le KFDA nous a appris à rechercher un théâtre ouvert vers d’autres arts, cinéma, arts plastiques, musique. Et à intégrer un théâtre documentaire à haute valeur ajoutée : les Suisses de Rimini Protokol ou Milo Rau (Five easy pieces), les
» Cold Blood » de Jaco Van Dormael et Michèle Anne De Mey inaugure la saison du KVS, en français et néerlandais.
C’est un "beau coup " que réalise le nouveau directeur du KVS, Michael De Cock, en invitant Jaco Van Dormael, dont il coproduit le deuxième spectacle Cold Blood en français comme en néerlandais (voir l’interview de Jaco Van Dormael et de
Festival de Marseille 2016 : Jan Goossens, nouveau directeur, dresse son bilan bruxellois, au KVS, et esquisse son avenir marseillais.
Jan Goossens vient de se voir attribuer, conjointement avec Jean-Louis Colinet, le Prix d’Honneur de la Critique Théâtre/Danse, qui leur sera remis le 3 octobre au Théâtre National, en même temps qu’à 14 autres lauréats. L’occasion pour lui de faire