Philippe Van Kessel, hommage à un Prince mélancolique.
Philippe Van Kessel décédé, quelle émotion intime. Une grande partie de mon amour du théâtre contemporain vient de lui. Signe du destin, je l’ai croisé pour la dernière fois à l’enterrement de l’adorable Nadine Lamotte, un des visages souriants du
Une cérémonie : la nouvelle joute fraternelle du Raoul Collectif ****
Ils s’occupent de tout, les cinq joyeux drilles du Raoul collectif depuis leur premier succès "Le signal du promeneur", meilleure découverte des Prix de la Critique 2012. Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret et Jean-Baptiste Szézot sont à
Au théâtre dans votre salon, 27 spectacles en ligne pour survivre au confinement
Rendez-vous au théâtre ce soir ! Continuer à entretenir un lien social fort entre publics, générations, citoyens tout simplement, à l’heure où il nous faut observer de la distanciation sociale : les artistes nous y aident, qui contribuent à nourrir nos âmes
« Le chant des ruines » de Michèle Noiret. Chaos dehors, chaos dedans. Beauté, force, élégance***
Le Théâtre National reprend du 18 au 22 février le spectacle de Michèle Noiret, créé à la Biennale de Charleroi Danse. Voici ma critique, positive, de l’automne 2019. Nul doute que mon seul bémol à la création, "resserrer le tout"
« Every Direction Is North ». Karine Pontiès joue sur l’élan et la virtuosité pour vaincre la mélancolie. ***
"Le Radeau de la Méduse" n’est jamais bien loin dans les rêves chorégraphiques de la Dame de Pique, compagnie de Karine Ponties. Entre rêve et réalité, cauchemar et catastrophe, le groupe et l’individu sont toujours pris entre conflit et solidarité avec
« Histoire de la violence ». Comment pardonner l’impardonnable ? ****
C’est quoi une bonne pièce de théâtre ? Celle dont on sort avec plus de questions que de réponses. Or ça causait ferme au sortir de la première d’ "Histoire de la violence", une autofiction d’Edouard Louis, mise en scène par
« On est sauvage comme on peut », l’amour cannibale ***
Présente brièvement au Festival de Liège en février 2019, sélectionné par le Théâtre des Doms à Avignon en juillet, "On est sauvage comme on peut" est repris au Théâtre National du 21 janvier au 1er février. Voici ma critique lors
« Le dernier salut ». Trois vieux briscards du National tirent leur révérence dans les rues de Bruxelles. Croquants. ***
Jean-Pierre Bodson, Patrick Donnay et Alfredo dit Fredo Canavate sont de vieilles connaissances pour le vieux critique que je suis. Je les ai vus jouer, à la fin des années 1980, à l’Atelier Ste Anne, où certains pratiquaient déjà l’art
« Paying for it »: un reportage théâtral documenté, contradictoire et dérangeant sur la prostitution, avec des interprètes inspirés ****
On ne sait plus très bien de combien de "collectifs" Jérôme De Falloise est le redoutable sous-marin (Raoul Collectif, Impakt devenu La Brute, Nimis Groupe etc.) mais sa verve caustique et son sens critique sont repérables au quart de tour. Et
« De Blinden » : un oratorio d’après « Les Aveugles » de Maeterlinck, signé Kuijken/De Pauw. Une curiosité.
"Les Aveugles", c’est une des œuvres les plus jouées de Maeterlinck avec "Pelleas et Mélisande" et "Trois petits drames pour marionnettes" (récemment adaptés en opéra à la Monnaie par un jeune compositeur français, Benjamin Attahir sous le beau titre "Le Silence des ombres").